Comprendre Bitcoin en 10 questions

Chapitre I Article a

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Vous êtes curieux de comprendre ce qu’est Bitcoin, comment il fonctionne et pourquoi il s'agit d'un actif révolutionnaire ? Vous êtes au bon endroit ! À travers ce premier article de notre Encyclopédie, nous vous donnons les clés essentielles pour démystifier Bitcoin et saisir son potentiel.

Vous trouverez ici des réponses claires et rapides aux 10 questions les plus fréquentes sur le sujet. Pour aller plus loin, il vous suffit de cliquer sur les liens qui vous mèneront à des articles plus détaillés. Vous pouvez aussi choisir de lire tous les articles de l'Encyclopédie dans l'ordre, afin d'explorer le sujet progressivement. Alors, prêt à découvrir Bitcoin ? C’est parti !

Temps de lecture estimé : 18 minutes

1. Qu'est-ce que Bitcoin ?

Le mot « Bitcoin » vient de l'addition de deux mots :

  • « BIT », qui est l'abréviation de binary digit et qui signifie « chiffre binaire » en français. Un bit est une unité d’information qui ne peut prendre que deux valeurs, 0 ou 1, et qui sert à représenter des données numériques en informatique.
  • « COIN », que l'on peut traduire par pièce (de monnaie).

Bitcoin désigne deux choses distinctes selon la façon dont il est écrit.

  • Le Bitcoin, avec une majuscule, est un protocole informatique open source et un réseau de paiement numérique.

    En tant que protocole informatique, Bitcoin peut être comparé à un programme installé sur plusieurs machines (ordinateurs et serveurs appelés nœuds), instaurant des règles de fonctionnement. Tous les nœuds sont connectés entre eux pour former un réseau. Ce réseau est décentralisé, c’est-à-dire qu'il n’est pas contrôlé par une autorité centrale ou un intermédiaire.

    Pour fonctionner, Bitcoin repose sur une base de données nommée blockchain, et utilise la cryptographie pour valider et sécuriser les transactions sur son réseau de paiement.

    Pour résumer en une phrase, nous pouvons dire que Bitcoin est un protocole et un réseau monétaire, décentralisé, sécurisé, pseudonyme, et résistant à la censure, fonctionnant à l'aide d'un registre distribué et immuable appelé blockchain.
  • Un bitcoin, avec une minuscule, est l'unité de compte de ce réseau de paiement, aussi appelée coin, jeton ou token.

    C'est une cryptomonnaie dont le sigle est BTC et dont le symbole monétaire est . À l’instar d'un euro qui peut être divisé en 100 centimes, un bitcoin peut être divisé en 100 millions de satoshis, nom de la plus petite fraction de bitcoin existante (un satoshi équivaut à 0,00000001 BTC).

    Les bitcoins sont une monnaie dure, dont l'émission a été programmée mathématiquement dès son lancement, et qui n'est contrôlée par aucune entité centrale.

Bitcoin est défini par son créateur comme un « système de cash électronique de pair à pair ». Revenons sur chacun des mots de cette phrase :

  • Cash : ce sont les bitcoins, des unités numériques que peuvent s'échanger les utilisateurs du réseau ;
  • Électronique : les bitcoins n'ont aucun équivalent physique et n'existent que sur le réseau Bitcoin ;
  • De pair à pair : le protocole ne nécessite aucun organe central de contrôle pour fonctionner.

Maintenant que les bases sont posées, intéressons-nous au créateur du Bitcoin.

Logo du Bitcoin
Logo du Bitcoin

2. Qui a créé Bitcoin ?

Le créateur du Bitcoin est Satoshi Nakamoto. Sa véritable identité demeure jusqu'à présent inconnue, malgré les nombreuses spéculations, hypothèses et recherches qui ont été effectuées. Dans l'un des articles de cette Encyclopédie, nous revenons tout de même sur les nombreux personnages clés qui pourraient se cacher derrière ce pseudonyme.

Malgré le mystère qui entoure Satoshi Nakamoto, plusieurs éléments laissent à penser qu'il s'agit d'une personne unique, britannique, dotée de nombreuses connaissances en informatique et en cryptographie. Rien ne permet cependant de l'affirmer avec certitude.

La première trace connue de Satoshi est un email datant du 20 août 2008 adressé à Adam Back, lui demandant des informations pour finaliser le brouillon du livre blanc du projet (présentation de ses fondamentaux) qu'il lui fournit en pièce jointe. Ce livre blanc est finalement publié le 21 octobre 2008 sur un forum par Satoshi Nakamoto lui-même. À partir de cette date, ce dernier participe à de nombreux échanges pour faire avancer le projet.

On trouve des traces de ces échanges jusqu'au 23 avril 2011, date à laquelle il fait ses adieux à Mike Hearn disant vouloir passer à autre chose et laisser le projet entre de bonnes mains. Cette annonce fait suite à celle de Gavin Andresen, l’un des premiers développeurs à avoir participé au développement de Bitcoin. Dans celle-ci, il dit qu'il sera reçu par la CIA en juin de la même année, afin d’exposer le fonctionnement de Bitcoin.

De multiples raisons expliquent la raison pour laquelle Satoshi a veillé à protéger son identité réelle, même s'il ne les a jamais évoquées publiquement.

La plus plausible est sûrement qu'il savait pertinemment qu'en cas d'adoption massive, Bitcoin éclipserait en partie le pouvoir des gouvernements et des banques centrales, ce qui risquait de ne pas plaire à tout le monde. En révélant son identité réelle, Satoshi Nakamoto aurait représenté un point de défaillance important et une cible toute choisie pour les détracteurs du Bitcoin. Aussi, le pseudonymat était un choix cohérent avec l'idéologie qui a entouré la création du Bitcoin, fortement influencée par le mouvement des cypherpunks.

Aujourd'hui, les 980 000 bitcoins que contiennent les portefeuilles de Satoshi Nakamoto représentent une fortune colossale. Plus le temps passe et moins il semble probable que l'on connaisse un jour sa véritable identité. De nombreuses personnes pensent d'ailleurs que sa disparition est liée à son décès et que les BTC en sa possession ne bougeront plus jamais.

Si le livre blanc de Bitcoin n'est signé que par Satoshi Nakamoto, ce dernier n'est cependant pas parti de zéro. Il s'est appuyé sur des travaux effectués par d'autres (Adam Back, Wei Dai, etc.) qu'il cite au sein du livre blanc. Il a ensuite fait appel à toute une communauté pour déployer son réseau de paiement qui fonctionne aujourd'hui grâce à des milliers de nœuds et mineurs.

3. Comment fonctionne Bitcoin ?

Bitcoin est un réseau, c’est-à-dire un ensemble d'ordinateurs interconnectés appelés nœuds. Pour faire partie du réseau, les nœuds doivent installer un logiciel appelé Bitcoin Core, dans lequel sont codées les règles de fonctionnement du protocole.

Bitcoin est un réseau « de pair à pair », qui vient de l’anglais « peer-to-peer », qui signifie littéralement « d’égal à égal ». Cela signifie que chaque nœud, peut communiquer directement avec les autres, sans passer par un serveur central. Ils sont égaux dans le sens ou aucun nœud n'a le pouvoir de contrôler le réseau.

Le réseau est décentralisé, c’est-à-dire que chaque nœud fonctionne librement et indépendamment des autres. Nous reviendrons sur la notion de décentralisation ici et .

Architecture client-serveur vs. architecture de pair-à-pair
Architecture client-serveur vs. architecture de pair-à-pair

Ce sont donc les nœuds qui font fonctionner Bitcoin. Ils remplissent plusieurs rôles :

  • Ils stockent l'historique de toutes les transactions ayant eu lieu. Cet historique se présente sous la forme d'un registre comptable numérique et horodaté appelé blockchain. Comme son nom l'indique, les transactions y sont enregistrées dans des blocs, reliés entre eux par des procédés cryptographiques qui les rendent inaltérables et vérifiables ;
  • Ils mettent à jour la blockchain en insérant les nouvelles transactions dans des blocs qu'ils ajoutent ensuite à la chaîne (on dit qu'ils « minent »). Pour ce faire, ils doivent « travailler », c’est-à-dire effectuer des calculs qui prouvent aux autres nœuds que les transactions qu'ils ajoutent sont bien correctes. On parle alors d'un fonctionnement en preuve de travail (Proof of Work). Et comme tout travail mérite salaire, les nœuds sont payés en bitcoins pour les blocs qu'ils ajoutent.
Illustration d'une blockchain
Illustration d'une blockchain

Pour détenir, envoyer ou recevoir des bitcoins, les utilisateurs doivent créer une adresse sur la blockchain à l'aide d'un portefeuille. Il s'agit d'un logiciel (il en existe plusieurs types) qui permet d'interagir avec les nœuds du réseau afin d'échanger des bitcoins avec d'autres utilisateurs de manière sécurisée. Les adresses sont contrôlées à l'aide de clés de sécurité qui donnent l'accès au BTC qui y sont stockés.

Pour résumer, voici le fonctionnement type d'une transaction sur Bitcoin :

  • L'expéditeur poste, à l'aide de son portefeuille, une transaction sur le réseau qui contient l'adresse du destinataire et le nombre de BTC à envoyer ;
  • Les nœuds du réseau reçoivent la transaction et vérifient qu'elle est bien valide ;
  • Les nœuds mineurs regroupent la transaction avec d'autres dans un bloc, qu'ils tentent d'ajouter à la blockchain en effectuant des calculs (leur travail) ;
  • Le mineur qui trouve le résultat des calculs en premier ajoute le bloc à la blockchain et gagne des BTC en récompenses ;
  • Les autres nœuds du réseau vérifient ces calculs et, si la majorité est d'accord, le destinataire reçoit ses BTC à l'adresse indiquée.

Pour diverses raisons, il a été décidé que les calculs à effectuer pour pouvoir ajouter un bloc à la chaîne devraient prendre 10 minutes environ. C'est donc le temps maximal théorique que met une transaction pour être validée. Pour plus de détails sur le déroulé d'une transaction, vous pouvez vous reporter à cet article.

Grâce à son architecture et aux procédés cryptographiques utilisés par le protocole, Bitcoin est un système de paiement qui fonctionne donc de manière décentralisée et sécurisée. Le réseau est quasiment incensurable grâce au grand nombre de nœuds disséminés tout autour de la planète. Enfin, la blockchain est consultable par tout le monde, ce qui rend le réseau totalement transparent (tout le monde peut connaître le détail de chaque transaction : montant, émetteur, récepteur, date et heure).

Fonctionnement du protocole Bitcoin
Fonctionnement du protocole Bitcoin

Certaines solutions comme le Lightning Network ont vu le jour pour permettre des échanges de bitcoins plus rapides et moins coûteux.

4. Bitcoin est-il sécurisé ?

La réponse courte est « oui, très ». Face à de nombreux enjeux économiques et politiques, Bitcoin est la cible de nombreux pirates informatiques. Jusqu'à présent, le réseau a su résister à toutes les attaques.

Cette sécurité est obtenue de diverses manières :

  • En plus des nouvelles transactions, chaque bloc constituant la blockchain contient des informations (hash) sur le bloc qui le précède. Ce fonctionnement implique que pour modifier les informations d'un bloc donné, il faut modifier tous les blocs suivants pour que la blockchain reste valide. À l'heure actuelle, un bloc est considéré comme sûr, c’est-à-dire définitivement non modifiable, une fois que 6 blocs ont été ajoutés après lui ;
  • Le fonctionnement par preuve de travail permet de s'assurer que les mineurs ont plus à perdre à tenter de faire passer de fausses transactions que de respecter l'intégrité du réseau ;
  • La décentralisation du réseau et sa taille actuelle impliquent qu'il est quasiment impossible d'interrompre ou de corrompre son fonctionnement. Il faudrait qu'un acteur détienne plus de 51 % de la puissance de calcul de tout le réseau, ce qui coûterait très cher et serait difficile à effectuer logistiquement parlant.
  • La cryptographie permet de s'assurer que les calculs sont difficiles à effectuer mais très simples à vérifier ;

Les piratages et vols qui ont existé jusqu'à aujourd'hui ne sont pas en lien avec le réseau et sa sécurité, mais avec la manière dont sont conservés et/ou utilisés les bitcoins, notamment au travers d'acteurs centralisés et vulnérables.

5. Bitcoin est-il un réseau anonyme ?

Contrairement à une croyance populaire véhiculée au début de l'existence du réseau, Bitcoin n'est pas un réseau anonyme. Chaque utilisateur est identifiable grâce à un pseudonyme unique (son adresse sur la blockchain).

Le solde de chaque adresse, ainsi que toutes les transactions réalisées sont enregistrées à jamais sur la blockchain et consultables par tous. Il est possible de savoir entre quelles mains est passé chaque BTC du réseau.

Mais Bitcoin ne fait aucun lien entre l'identité réelle d'une personne et son adresse sur la blockchain. Les plus discrets pourront donc conserver un comportement pseudonymique en veillant à ne révéler aucun indice permettant de faire le rapprochement entre leur identité et leur adresse Bitcoin, à l'instar de Satoshi Nakamoto.

6. Combien y a-t-il de bitcoins et comment sont-ils créés ?

Il a été décidé dès le départ que le nombre de bitcoin serait limité, pour ne pas se retrouver dans la situation inflationniste des monnaies fiat (euros, dollars...) qui sont imprimées sans fin. Ce nombre a été fixé à 21 millions.

Comme nous l'avons vu précédemment, les blocs sont « minés » pour ensuite être ajoutés à la blockchain. Chaque création de bloc récompense le mineur par une certaine quantité de bitcoins qui lui sont alors versés.

En 2009, chaque bloc rapportait 50 bitcoins. Il a été décidé au lancement de la blockchain que ce nombre diminuerait avec le temps. Il est divisé par 2 tout les 210 000 blocs (soit environ tous les 4 ans) jusqu'à ce qu'on atteigne les 21 millions. Ce processus de division s'appelle le halving.

À l'heure actuelle, chaque bloc rapporte 3,125 bitcoins suite au dernier halving ayant eu lieu en avril 2024. Aujourd'hui, il y a déjà plus de 19 millions de BTC en circulation soit plus de 94 % de l'offre finale. Le dernier bitcoin devrait vraisemblablement être miné au cours de l'année 2144.

La courbe ci-dessous représente l'émission de BTC en fonction du nombre de blocs déjà minés (en rouge) et le nombre de BTC reçus par le mineur qui mine un nouveau bloc (en bleu).

Courbe d'émission des bitcoins
Courbe d'émission des bitcoins

On estime par ailleurs aujourd'hui que plus de 4 millions de bitcoins sont « perdus », c'est-à-dire stockés sur des adresses dont les clés ont été égarées, rendant les bitcoins inaccessibles.

7. Comment le prix du bitcoin est-il fixé ?

La valeur d'un bitcoin est tout simplement liée au principe de l'offre et de la demande. Si l'offre est supérieure à la demande, son prix baisse. À l'inverse, si c'est la demande qui est la plus forte, alors mécaniquement le prix augmente.

Tout comme en bourse, acheteurs et vendeurs peuvent être influencés par une multitude de facteurs : économiques, politiques, législatifs, technologiques, géopolitiques...

Les variations de prix enregistrées par cet actif encore jeune font penser à des montagnes russes comme vous pouvez le constater sur le graphique ci-dessous.

Évolution du cours du Bitcoin depuis 2011 en échelle linéaire
Évolution du cours du Bitcoin depuis 2011 en échelle linéaire

Mais malgré tout le bruit, la tendance de fond reste largement haussière à long terme, ce qui est parfaitement visible en utilisant une échelle logarithmique. Parti de zéro début 2009, son prix est monté jusqu'à 73 000 dollars en 2024, à l'heure de l'écriture de ces lignes. Durant ses 15 années d'existence, le Bitcoin a été de très loin l'actif le plus performant.

Évolution du cours du Bitcoin depuis 2011 en échelle logarithmique
Évolution du cours du Bitcoin depuis 2011 en échelle logarithmique

Tout comme les monnaies fiat, sa valeur ne dépend que de la confiance que lui accordent ses utilisateurs. Si ses fidèles défenseurs prédisent parfois un BTC à 1 000 000 de dollars, ses détracteurs comme la Banque Centrale Européenne ne cessent de rappeler qu'à leurs yeux, un bitcoin ne vaut rien.

En France, comme dans la très grande majorité des pays, l'utilisation et la détention de bitcoins est tout à fait légale.

Cependant, si certains pays comme le Salvador l'ont adopté en tant que monnaie officielle, d'autres comme la Chine, l'Algérie ou la Bolivie l'ont tout de même interdit. Cela ne signifie pas que leurs habitants ne l'utilisent pas pour autant.

Carte du monde de la légalité du Bitcoin
Carte du monde de la légalité du Bitcoin

Comme évoqué ci-dessus, les États et les banques centrales ne peuvent pour l'instant plus intervenir frontalement pour censurer le réseau, à moins de s'accorder mondialement. Il leur est donc pour l'instant inutile d'interdire une chose sur laquelle ils n'ont que très peu d'emprise.

Mais les institutionnels ont plus d'un tour dans leur sac, et il n'est pas à exclure qu'une véritable bataille se déroule dans les années à venir, opposant ceux qui voudraient empêcher le pouvoir de glisser entre leurs mains et ceux qui auront adopté Bitcoin.

La validation des ETF au comptant sur le bitcoin par le gendarme financier américain, ainsi que les multiples procédures judiciaires engagées contre Binance, peuvent d'ailleurs laisser penser que le combat est déjà engagé, même si Bitcoin semble moins concerné par ces escarmouches que le reste du secteur des cryptomonnaies.

9. Quelles sont les perspectives d’avenir de Bitcoin ?

Le sujet divise et nombreux sont ceux qui lui prédisent un avenir radieux, tandis que d'autres l'imaginent « mort » d'ici peu.

S'il est possible qu'il soit adopté à grande échelle jusqu'à devenir une monnaie universelle, la probabilité que certains tentent d'éliminer cet ennemi gênant n'est pas à exclure (interdiction d'opérer des plateformes d'échanges centralisées, interdiction de miner, régime fiscal contraignant, etc.).

Une faille technologique majeure pourrait aussi conduire à une perte de confiance des utilisateurs.

Il est aussi difficile de deviner ce qu'il se passerait en cas de découverte de l'identité de Satoshi Nakamoto, ou si les 980 000 bitcoins de ses adresses étaient déplacés.

Nous nous pencherons sur les différents facteurs pouvant avoir un impact sur l'avenir de Bitcoin dans cet article.

10. Quelles sont les différences entre Bitcoin et les autres cryptomonnaies ?

Il existe actuellement plusieurs dizaines de milliers de cryptomonnaies, et il est impossible de lister toutes les différences qu'elles présentent avec Bitcoin. Cependant, elles ont toutes une similitude : elles sont nées après Bitcoin, qui a ouvert la voie.

Cette ancienneté a un impact majeur sur le niveau de sécurité des réseaux blockchain. Face aux autres, Bitcoin, bien qu'encore jeune, a passé l'épreuve du temps. Il a par ailleurs montré ses limites en cas d'utilisation intensive, mais des solutions voient le jour petit à petit pour palier à ce problème.

Les autres différences entre Bitcoin et le reste des cryptomonnaies peuvent être classées en plusieurs catégories :

  • Différences d'objectif : de nombreuses cryptomonnaies n'ont pas été créées avec les mêmes objectifs que Bitcoin : être un réseau de paiement électronique de pair à pair, transparent, non censurable avec une monnaie non inflationniste. Les utilités et utilisations sont aussi diverses que variées ;
  • Différence de fonctionnement : ceci peut concerner l'émission des jetons et leur distribution, le mécanisme de consensus utilisé (de nombreuses blockchains n'utilisent pas le Proof of Work), les algorithmes, le langage de programmation, la structure de la blockchain... ;
  • Différence d'adoption : peu de cryptomonnaies sont adoptées à une aussi grande échelle que Bitcoin ;
  • Différence de gestion : pour Bitcoin, chaque changement doit être étudié par la communauté et ne peut être adopté que si la majorité des nœuds décident de l'accepter. Tous les projets crypto ne fonctionnent pas ainsi.

Vous connaissez maintenant Bitcoin dans les grandes lignes et êtes prêt à découvrir les méandres de son histoire, son fonctionnement et ses enjeux. Pour aller plus loin dans la découverte de ce bijou de technologie et d'idéaux, nous vous invitons à continuer votre aventure en commençant par revenir en détail sur les origines et les fondements qui ont conduit à sa création.