La banque des banques (BIS) cherche des solutions de « finance durable » via blockchain

Des banquiers verts. Vous connaissez sans doute déjà le principe de développement durable, mais connaissez-vous le concept de « finance durable ». Cette finance qui veut se mettre au vert (des plantes, et non du billet vert) est en tout cas désormais promu par la Banque des règlements internationaux. La BRI (ou BIS) veut ainsi « combattre le changement climatique » à l’aide d’un système financier plus écolo. Parmi les technologies envisagées, se trouve celle… de la blockchain !

La BRI attaque les cryptos mais veut abuser de la technologie blockchain

Nous sommes plutôt habitués à ce que la Banque des règlements internationaux descende en flammes Bitcoin et les cryptomonnaies décentralisées. Ses banquiers associent en effet systématiquement le mot « risque » à tout type de crypto-actifs.

Pourtant, la BRI semble toute prête à exploiter sans vergogne la technologie des registres distribués (DLT) popularisée par Bitcoin. C’est en tout cas le sens d’un de ses plus récents communiqués, paru ce lundi 11 septembre 2023.

Dans une initiative lancée en vue la COP28, en partenariat avec la Banque centrale des Émirats arabes unis (qui accueilleront l’évènement), la BRI considère 3 pistes technologiques pour développer une finance durable. Il s’agit de l’intelligence artificielle (IA), de l’internet des objets (IoT) et… des technologies blockchains donc !

>> Envie d’ajouter des bitcoins dans votre wallet ? Inscrivez-vous sur Binance et économisez 10 % de frais (lien commercial) <<

Les banquiers, les nouveaux « combattants du climat » ?

Si, d’un côté, la Banque des règlements internationaux considère Bitcoin et les cryptos « inaptes » à participer au système monétaire, elle reconnaît, de l’autre, tous les bénéfices apportés par leurs technologies !

« Comment pouvons-nous assurer l’intégrité des données dans la finance durable, en utilisant la technologie blockchain, pour accroître la confiance des investisseurs et du marché, en améliorant la transparence, la traçabilité et la responsabilité (…). »

L’initiative, baptisée « COP28 UAE TechSprint », parle (et reconnait) même qu’exploiter le potentiel de la blockchain permet de « désintermédier, augmenter la vitesse et réduire les coûts » ! Même le très anti-crypto directeur général de la BRI, Agustín Carstens, est obligé de mentionner la technologie mise à l’honneur par Bitcoin dans sa déclaration :

« La lutte contre le changement climatique est plus urgente que jamais. Elle exige un changement profond dans la manière dont les économies fonctionnent et se développent. Pour financer la transformation nécessaire, les investisseurs doivent avoir la certitude que leurs fonds sont utilisés aux fins prévues. (…) Le BIS Innovation Hub a étudié comment appliquer des technologies telles que l’IA, la blockchain et l’internet des objets aux instruments de la finance verte (…). »

Finance durable, finance verte… Certains diront « greenwashing », pour mieux imposer toujours plus de surveillance et de contrôle sur les transactions, par ces mêmes banquiers qui veulent tout d’un coup sauver la planète. De son côté, Bitcoin n’a pas besoin d’une entité centralisée de financiers comme la BRI pour aider au développement d’infrastructures d’énergies renouvelables. Le minage de BTC crée une incitation naturelle à produire les énergies vertes peu coûteuses et abondantes comme l’hydraulique et le géothermique.

Pour vous, la technologie blockchain et les cryptomonnaies seront bientôt au cœur du quotidien de chacun d’entre nous. Vous pouvez vous exposer à Bitcoin, Ethereum et aux autres tokens sur l’exchange leader. Inscrivez-vous vite sur la plateforme Binance, et économisez 10 % sur vos frais de trading en suivant ce lien (lien commercial).

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.