Pour le patron de Microsoft, la monnaie devrait rester l’affaire des banques et des gouvernements

Miscrosoft, loin des cryptos – Dans la famille Microsoft, on savait déjà que son fondateur, Bill Gates, n’appréciait pas vraiment Bitcoin. Manifestement, l’actuel président de l’entreprise a, lui aussi, une très faible opinion des cryptomonnaies, puisqu’il préfère faire confiance aux États pour les gérer.

Pas de crypto made by Microsoft en vue

Brad Smith, le président du géant des logiciels Microsoft, a récemment été interrogé lors d’un sommet virtuel de la Banque des Règlement Internationaux (BRI), notamment retransmis par la chaîne Bloomberg.

Le dirigeant a exprimé ses doutes quant à l’opportunité que, qui que ce soit d’autres que les gouvernements, aient la possibilité d’émettre des monnaies, en particulier les entreprises FinTech :

« La masse monétaire devrait presque uniquement être gérée par une entité qui est responsable devant le public et qui ne pense vraiment qu’à l’intérêt public. En d’autres termes, par les gouvernements (…) Je ne suis pas moi-même un grand fan de l’idée (…) que nous participions à l’émission de la monnaie. »

C’est sans nul doute vis-à-vis du projet de cryptomonnaie Libra de Facebook (aujourd’hui renommé Diem), que le président de Microsoft souhaite manifester en opposition.

En répétant qu’il ne veut pas que son entreprise « devienne une banque », Brad Smith nous fait bien passer le message : il n’y aura pas de « Microsoft Coin ».

On s’en doutait plus qu’un peu, étant donné que l’entreprise distributrice des systèmes Windows n’était déjà pas du genre à imiter Tesla dans ses achats de bitcoins. Microsoft nous confirme donc qu’elle va rester à l’écart du crypto-game, ce qui n’est peut-être pas une si mauvaise chose après tout.

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.