Toucher son salaire en Bitcoin ? La planète s’active, l’Europe patine
Paru en mars le State of Global Hiring Report met en lumière le dynamisme de l’emploi à l’échelle mondiale. Mais aussi la propension à toucher une partie de son salaire en cryptomonnaie. Grâce à l’étude menée par le gestionnaire de paiement Deel, nous en apprenons plus sur phénomène naissant du versement de salaire en crypto et les régions du monde dans lesquelles cette pratique est la plus répandue. L’Europe est en retard.
Lentement mais sûrement
Comme vous pouvez le lire régulièrement sur le Journal du Coin, un nombre croissant de personnes souhaite être payé en crypto. Que ce soit une initiative personnelle ou en bénéficiant d’un programme prévu via votre entreprise, la tendance encore discrète commence petit à petit à s’affirmer.
Outre les développeurs et autres profils travaillant dans les cryptos, les premiers promoteurs du salaire payé en cryptos sont majoritairement des sportifs américains, footballeurs ou joueurs de NBA. Mais l’idée semble aussi germer chez nos sportifs en France. En fin d’année dernière nous apprenions que Lionel Messi entrait sur ce terrain là.
Plus récemment, le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille Valentin Rongier nous confiait au cours d’une interview exclusive, être intéressé par l’idée et reconnaissait même en avoir déjà discuté avec son manager. Si cela n’a pas abouti, il se dit néanmoins totalement ouvert sur cette question et serait prêt à prendre une partie de son salaire en cryptomonnaie.
Bitcoin, Ethereum, Solana et USDC
L’entreprise Deel a effectué son étude grâce à des données issues de plus de 100 000 contrats de travail, émanant de 150 pays à travers le monde. De manière aussi surprenante que logique, les pays d’Amérique latine sont ceux qui voient le plus grand nombre de salariés payés en cryptomonnaie. En effet, Bitcoin, Ethereum et les autres cryptomonnaies sont essentiellement utilisés (et bien plus démocratisés) dans les pays avec un environnement économique et monétaire peu stable. L’Argentine et son inflation constante en est un très bon exemple.
Parmi tous les employés ayant accepté le paiement de leur salaire en cryptos, 52% viennent d’Amérique du Sud, 34% du Moyen-Orient, 7% d’Amérique du Nord et 7% de l’Asie pacifique. L’Europe brille ici par son absence. Et ce ne sont pas les dernières avancées législatives qui vont y remédier, mais plutôt tout l’inverse.
Cette fois-ci pas de surprise, Bitcoin est le roi quand il s’agit de prendre son salaire en crypto actifs. Résilient, fiable et sécurisé, le jeton le plus capitalisé du secteur crypto est très plébiscité par les salariés : 63% des individus rémunérés en cryptos le sont via Bitcoin. Viennent ensuite Ethereum (deuxième plus grosse capitalisation du marché crypto et l’USDC (7% pour les deux). À noter que l’USDC est seulement disponible pour les utilisateurs des solutions Deel depuis le dernier trimestre 2021 et semble attirer autant que l’Ethereum.
Étant un stablecoin indexé sur le dollar (1 USDC = 1 $), cette option représente un avantage majeur pour se protéger de la volatilité naturelle des cryptomonnaies une fois le paiement reçu. Vu l’intérêt pour ce crypto actif, stable par définition, il y a fort à parier qu’il occupe une place encore plus importante dans ce graphique au cours des prochains mois.
Si vous caressez l’espoir de toucher un jour votre salaire en crypto, il est temps de vous réveiller pour passer à l’action ! Inscrivez-vous dès maintenant sur Binance et investissez une partie de vos revenus sur vos cryptomonnaies préférées (lien affilié).