Survie de Bitcoin au Salvador : Nayib Bukele lance sa campagne de réélection
5 ans de plus pour Bitcoin ? Le président Nayib Bukele a réussi l’incroyable, en réussissant à offrir Bitcoin (BTC) comme monnaie à cours légal à son pays le 7 septembre 2021. Pourtant, Dieu sait que les instances supranationales – comme le FMI (Fonds monétaire international) – ont tout fait pour l’en dissuader. Son mandat de 5 ans devant se terminer en 2024, Nayib Bukele vient de déposer sa candidature pour sa réélection à la présidence du Salvador.
Nayib Bukele demande 5 ans de plus : l’avenir de Bitcoin en jeu au Salvador ?
Le président Nayib Bukele a réussi sa course contre-la-montre. Il n’avait, en effet, que jusqu’au 26 octobre minuit pour s’inscrire comme candidat à la présidence du Salvador. Et c’est justement peu avant minuit ce jour-là (soit 7 h du matin passé le 27 octobre en France) que la candidature pour sa réélection a été enregistrée par le Tribunal Supremo Electoral (Tribunal suprême électoral).
C’est donc un nouveau et deuxième mandat de 5 ans que briguera Nayib Bukele le 4 février 2024, jour des prochaines élections présidentielles au Salvador.
« Le Tribunal suprême électoral a reçu une demande d’enregistrement du candidat à la présidence du parti Nuevas Ideas, composé de Nayib Bukele et Félix Ulloa [vice-président]. »
Un plébiscite populaire malgré des tentatives de contestations constitutionnelles
Si la cryptosphère a surtout en tête l’avènement de Bitcoin comme monnaie nationale du Salvador sous ce premier mandat de Nayib Bukele, l’actuel président semble aussi fortement apprécié de sa population pour sa lutte contre les narcotrafiquants et la criminalité en général.
Selon un récent sondage partagé par Reuters, le parti Nuevas Ideas fondé par Nayib Bukele reçoit près de 70% de soutien de la population, contre seulement 4 % pour son plus proche concurrent. Des concurrents qui ont d’ailleurs, dans le cas du parti FMNLB, intenté une action en justice en juin 2021, pour tenter d’empêcher l’adoption Bitcoin, en la considérant comme « anticonstitutionnel ». Une action qui a donc échoué.
Et c’est d’ailleurs une nouvelle fois en invoquant la constitution salvadorienne que les opposants du président en poste prétendent qu’il « n’aurait pas le droit » de se présenter pour un second mandat. Malheureusement pour eux, la plus haute juridiction du pays a jugé, dès 2021, que Nayib Bukele pouvait bien se représenter.
Ces contradicteurs vont donc bien devoir affronter le président sortant dans les urnes et devant le vote populaire. Si l’avenir du Salvador est bien sûr en jeu, c’est aussi le futur des cryptomonnaies dans le pays qui s’écrira en février prochain. Car on peut être quasi sûr que casser l’adoption de Bitcoin figurera parmi le programme de l’opposition.