Le ransomware Akira a soutiré 42 millions $ en Bitcoin, Selon le FBI
Les kidnappeurs de données sévissent. Même si les ransomwares sont de de moins en moins rentables pour les cybercriminels, ces rançongiciels font tout de même encore des ravages. En tout cas, c’est que rapporte le FBI aux États-Unis, qui a recensé des millions de dollars de rançons payées en Bitcoin (BTC) par les entreprises victimes de hackers qui ont utilisé « Akira ».
Plus de 250 entreprises touchées en Amérique, Europe et Australie
Selon une récente publication parue sur le site Internet Crime Complaint Center (IC3) du Federal Bureau of Investigation (FBI), depuis mars 2023, le ransomware Akira aurait « touché un large éventail d’entreprises et d’infrastructures critiques » en Amérique du Nord, en Europe et en Australie.
Celui-ci opère aussi bien sur des ordinateurs avec un système d’exploitation Windows que Linux. Selon le communiqué, au 1er janvier 2024, ce ransomwares avait touché « plus de 250 organisations ».
Les pirates informatiques derrière ces rançongiciels auraient réussi à soutirer un total d’environ 42 millions de dollars avec ces attaques qui consistent à prendre en otage des données et systèmes informatiques en interdisant leur accès sans le paiement d’une rançon en échange.
Les hackers du ransomware Akira veulent des paiements en Bitcoin
Le FBI, l’Agence pour la cybersécurité et la sécurité des infrastructures (CISA), le Centre européen de lutte contre la cybercriminalité d’Europol (EC3) et le Centre national de cybersécurité des Pays-Bas (NCSC-NL) ont donc publié une alerte conjointe sur cette menace de cybersécurité.
Les rançons étant payées en bitcoins, vers des adresses de wallet crypto fournies par les hackers, le FBI se dit très intéressé par toutes les informations qui peuvent être partagées par les entreprises ciblées par le ransomware Akira.
Y compris donc les détails sur ces adresses de wallet BTC, qui pourrait potentiellement permettre de remonter la trace des pirates informatiques. Même s’il y a de fortes chances que ces derniers tentent d’utiliser des mixers (des mélangeurs de transactions cryptos), il peut suffire d’un seul oubli ou d’une seule faute d’inattention pour que la transparence des registres distribués des réseaux blockchains permette de démasquer les hackers.
Pour contrer les pirates informatiques, les emplois d’experts en cybersécurité ont clairement de l’avenir. Quant au ransomware Akira, bien qu’il ait été cerné et dénoncé par le FBI et ses partenaires internationaux, il semble toujours officier au moment de la publication de cet avertissement. La vigilance reste donc de mise !