Bitcoin wrappé et Proof of Reserve : une solution face aux risques et au manque de transparence ?

La décentralisation est une des valeurs centrales de l’écosystème crypto. Pourtant, au fur et à mesure du développement de notre industrie, nous avons été témoins d’une certaine centralisation. Ainsi, des éléments tels que les stablecoins ou les wrapped assets, dépendent d’une entité centrale, créant de fait un point de défaillance unique. De récents débats autour des wrapped BTC a notamment poussé certains de ces acteurs à plus de transparence.

Le problème des wrapped assets : opacité, centralisation et risques

À première vue, les wrapped assets semblent être une belle innovation. Ils permettent de transférer un actif d’une blockchain à une autre, offrant plus de souplesse aux utilisateurs et favorisant la circulation des liquidités. 

Par exemple, le wrapped Bitcoin (wBTC) permet d’utiliser du BTC dans des applications DeFi sur Ethereum, tout en maintenant, théoriquement, une parité 1:1 avec des bitcoins réels détenus en réserve.

Mais voilà, ce système repose la plupart du temps sur des entités centralisées. Ces entreprises ou consortiums, chargés de détenir les Bitcoins physiques, contrôlent les clés privées et sont donc les seuls garants de la parité de ces wrapped assets. Et cela pose de nombreux problèmes.

D’une part, il existe un risque lorsqu’une seule entité contrôle des milliards de dollars en crypto.

Pire encore, il est souvent impossible de vérifier en temps réel que les tokens “wrapped” sont correctement assurés par des BTC détenus par l’entreprise. 

En d’autres termes, qui vous dit que l’entreprise qui émet les wBTC a réellement le montant équivalent en BTC en réserve ?

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Proof of Reserve : les émetteurs doivent montrer patte blanche

Face à ces débats perpétuels sur la transparence des émetteurs de wrapped assets, certains tentent de tempérer.

Le 23 septembre, 21.co, la société mère de 21Shares, a annoncé l’intégration de Chainlink Proof of Reserve à son wrapper Bitcoin (21BTC)

Schéma de vérification des réserves par ChainLink.
Schéma de la vérification des réserves par ChainLink.

Cette démarche vise à garantir que chaque 21BTC est réellement adossé à du Bitcoin détenu en réserve, via un système d’audit en temps réel. 

En pratique, Chainlink, grâce à son réseau d’oracles, vérifie régulièrement les réserves détenues par 21.co et met à jour ces informations de manière publique et transparente.

Mais 21.co n’est pas le seul à se lancer dans cette course à la transparence. Le Wrapped Bitcoin (wBTC), a également annoncé la mise en place de Proof of Reserve. Bien que cela ait entraîné quelques réactions. En effet, la société chargée des audits n’est autre que BitGo. Ainsi, certains internautes ont pointé du doigt la proximité avec le sulfureux Justin Sun.

Récemment, l’entreprise Coinbase a, elle aussi, rejoint la course des wrapped BTC. Ainsi, la plateforme a lancé le cbBTC, son propre wrapped asset de Bitcoin, déployé sur Ethereum, Base et plus récemment Solana.

 

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Renaud H.

Ingénieur en software et en systèmes distribués de formation, passionné de cryptos depuis 2013. Touche à tout, entre mining et développement, je cherche toujours à en apprendre plus sur l’univers des cryptomonnaies et à partager le fruit de mes recherches à travers mes articles.