Procès Craig Wright : bientôt le dernier plaidoyer en Norvège
Vérité judiciaire et cryptos – Le conflit dure depuis plus de trois ans. Un juge en Norvège devra bientôt rendre un verdict dans le procès en cours qui oppose Hodlonaut à Craig Wright.
Craig Wright contre Hodlonaut : aux origines de l’escarmouche
Les clés de l’affaire sont dorénavant entre les mains du juge norvégien, vu que Craig Wright ne fut pas en mesure de fournir les siennes. À défaut de pouvoir présenter des preuves irréfutables sur le fait qu’il soit Satoshi Nakamoto, l’informaticien australien enchaine les bras de fer judiciaires contre les personnes qui osent dire tout haut, ce que la plupart pensent tout bas – en riant, en s’énervant, ou en s’étonnant de ses affirmations.
Nous sommes au mois de mars 2019. Le twitto Hodlonaut, de son vrai nom Magnus Granath, traite Craig Wright de fraudeur, dans ses publications sur le réseau social. L’autoproclamé fondateur du Bitcoin (BTC) riposte en lui envoyant ses avocats, afin d’exiger de Hodlonaut qu’il retire ses tweets, lui présente des excuses, et reconnaisse devant un tribunal, que monsieur est bien Satoshi Nakamoto.
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Je suis Satoshi Nakamoto : le disque est rayé, et durement piétiné
Néanmoins, Craig Wright n’a peut-être pas anticipé la nature de la controffensive de la partie adverse, qui décide de lui intenter un procès devant un tribunal norvégien. Devant la cour, les avocats de Hodlonaut défendent au moins trois principales idées.
Ils ont qualifié de « non crédibles » et de « farce » les affirmations de l’informaticien australien selon lesquelles il était Satoshi Nakamoto. L’histoire qu’il a servie d’un disque dur piétiné, qui devait contenir les clés démontrant qu’il était Satoshi Nakamoto, mais qu’il a finalement détruit en 2016 pour ne pas avoir à prouver qu’il avait les clés, aurait pu être drôle. Mais les blagues les plus courtes sont les meilleures.
Les avocats de Hodlonaut tentent également de faire valoir que le terme « fraude » à l’origine de cette discorde, est approprié et que le droit d’utiliser ce mot est protégé par la constitution norvégienne. Ils soutiennent en sus, que le hashtag #CraigWrightIsAFraud existait bien avant 2019, et que leur client ne serait donc point la personne qui serait à l’origine d’un préjudice sur la réputation du défendeur.
Les avocats de Craig Wright quant à eux, présenteront leurs déclarations finales le 21 septembre. Si l’Australien perd cette affaire, la décision du juge pourrait avoir, ou non, un impact sur l’autre procès en diffamation qu’il a intenté contre Hodlonaut au Royaume-Uni.
L’autoproclamé Satoshi Nakamoto qui a piétiné ses disques durs, avait « gagné » récemment une bataille judiciaire, avec un goût de défaite en ne remportant que 1 livre symbolique, contre Peter McCormack, qui l’avait également traité de « menteur » et de « fraudeur ». Malgré cette décision, le juge de la Haute Cour britannique a compris que le prétendant au titre de fondateur de Bitcoin avait « présenté des preuves délibérément fausses ». Vers un bis repetita en Norvège ?
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