
« Le modèle Strategy est une fraude totale » : Cet ennemi juré de Bitcoin s’en prend à Michael Saylor
Peter Schiff is back. C’est un duel à ciel ouvert entre deux figures emblématiques, deux visions irréconciliables du monde financier. Peter Schiff, éternel détracteur du Bitcoin, a accusé Strategy de bâtir son empire sur une « fraude totale » et prédit sa faillite inévitable. Ce tweet, publié dans la foulée d’une intervention très remarquée de Michael Saylor sur Bloomberg TV, relance les tensions entre or maximalistes et bitcoin évangélistes.
- Peter Schiff a relancé les tensions en accusant MicroStrategy de bâtir son empire sur une « fraude totale » et a prédit sa faillite.
- Le tweet de Schiff a ravivé la fracture symbolique entre les partisans de l’or et les défenseurs du Bitcoin.

Une réponse tranchante à une démonstration de force de Strategy
Deux jours plus tôt, le 10 juin, Michael Saylor se présentait tout sourire sur Bloomberg TV.
Au programme : explication de la stratégie 100 % Bitcoin de Strategy, défense des Bitcoin Treasury Companies, et debunking de toutes les critiques, du FUD quantique aux rumeurs d’exposition excessive. À l’écran : 582 000 BTC affichés fièrement comme stock stratégique — dont 214 400 directement détenus par MicroStrategy.
Et voilà que surgit Schiff. Sans détour, il assène :
« Le modèle économique de MSTR est une pure escroquerie. La faillite est inévitable. Ce n’est qu’une question de temps. »
Peter Schiff versus Strategy : Un duel d’idéologies
Ce tweet n’est pas anodin : il survient après une séquence médiatique qui renforçait la légitimité du modèle “Bitcoin as treasury” défendu par Saylor.
Schiff, lui, n’a jamais changé de cap. Fidèle à l’or, sceptique du numérique, il martèle depuis plus d’une décennie que Bitcoin est une illusion collective. Sa cible favorite ? Michael Saylor, dont il critique régulièrement la stratégie « quasi religieuse » autour du BTC.
Mais au fond, qui a raison ?
Sur le papier, la situation de Strategy n’a rien d’alarmant. L’entreprise continue de rembourser ses dettes, son cours boursier (MSTR) reste corrélé au BTC mais s’est largement apprécié depuis 2023, et ses levées de fonds successives montrent une confiance soutenue du marché.
Mais l’attaque de Schiff ne vise pas la solidité comptable immédiate. Elle met en cause le principe même de fonder une entreprise cotée sur une accumulation de Bitcoin massive, financée par dette et émissions dilutives. Pour lui, c’est une bombe à retardement.
Un tweet aux allures de signal de guerre
Avec plus de 16 000 vues en quelques heures, le tweet de Schiff n’est pas passé inaperçu. Et même s’il n’apporte aucun argument factuel nouveau, il ravive une fracture symbolique : celle entre deux écoles de pensée financière.
- Michael Saylor, en mission pour faire de Bitcoin une réserve mondiale.
- Peter Schiff, sentinelle de l’étalon-or et du scepticisme monétaire.
Deux visions du refuge, deux récits, deux futurs possibles.
À l’heure où les ETF spot se multiplient, où même les géants de la finance s’alignent sur Bitcoin, les critiques comme celles de Peter Schiff sonnent presque comme une ritournelle désaccordée. Pourtant, elles continuent de résonner, surtout dans un marché qui reste sensible au moindre tweet.
Mais le plus savoureux dans cette affaire ? C’est que Peter Schiff lui-même, l’oracle de l’or, a accepté des dons en Bitcoin pour son anniversaire. Ironique ? Hypocrite ? Pragmatique ? Chacun y verra ce qu’il veut.
Une chose est sûre : Michael Saylor achète. Peter Schiff tweete.
