La réserve fédérale de Saint Louis ajoute les valeurs historiques de 4 cryptos sur son site

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La Banque de la réserve fédérale de St Louis ajoute l’indice de 4 prix cryptos (BTC-ETH-BCH-LTC) à ses graphiques de prix. L’historique de ces prix remontera jusqu’à décembre 2014 pour BTC, mai/août 2016 pour ETH/LTC et début d’année 2018 pour BCH. Ces données seront désormais mises à jour quotidiennement sur le site de la FED via la base de données fournies par Coinbase.

La FED de St Louis, une réserve fédérale différente des onze autres

fred12, c’est le nombre total de réserves fédérales qui, accompagnées du conseil des gouverneurs de Washington, forme la Banque Centrale des états Unis. Alors que la plupart des institutions financières gouvernementales préfèrent aborder le sujet des cryptos monnaies avec des pincettes et dépeindre le climat actuel comme étant hautement risqué, de nouveau la FED de St Louis essaie tant bien que mal de faire entendre sa voix et se positionne comme extrêmement ouverte à ce sujet, tant sur la partie technologique que sur leurs catégorisations comme titres financiers.

Précédemment mentionné dans notre dernier article, cette dite réserve fédérale avait comparé le bitcoin à d’autres monnaies fiat tels que le Dollar ou l’Euro. Son article terminait alors sur le fait que BTC pouvait être perçu comme une monnaie ordinaire étant donné que, comme les devises nationales, il n’avait pas de valeur intrinsèque.

Durant sa prise de parole lors de la conférence « Consensus » le mois dernier à New-York, le gouverneur James Bullard, a évoqué le rôle important que pourrait jouer les cryptomonnaies dans un avenir proche. La mine préoccupée, il a ajouté que ces actifs pouvaient faire revenir le paysage monétaire à un « système monétaire non-uniforme », comme cela avait été le cas au cours des siècles passés. Sur cette lancée, il a alors avancé que :

“Les cryptomonnaies pourraient, de manière involontaire, pousser dans la mauvaise direction essayant de résoudre un problème social important ; le problème étant d’échanger de la valeur sur les marchés”.

federal reserve bank of st louis bitcoinUne vision loin d’être unanimement appréciée

Même si les autres réserves fédérales ne sont pas toutes contres ces innovations, les responsables d’autres branches de la Banque Centrale des Etats-Unis ont été moins amicaux envers les cryptomonnaies.

Le dirigeant de la réserve fédérale d’Atlanta, Raphael Bostic, a quant à lui mis en garde les nouvelles générations lors d’une conférence de ne pas placer leur maigre pécule dans ce type d’actif. Ce dernier a par la suite comparé la valeur des monnaies cryptos à des objets de collections type ours en peluche – les Beanie Babies – ; une grande partie de la population américaine avait, dans les années 90, acheté ce type de peluches pour les revendre par la suite et générer une forte plus value.

De manière similaire, le président de la Réserve fédérale de Minneapolis, Neel Kashkari, avait déclaré en mai dernier que le marché des cryptos était devenu une « farce » et que la technologie blockchain était « probablement plus intéressante et avait plus de potentiel » que le bitcoin.

Pendant que les avis divergents et que les arguments fusent de tous cotés, la réserve fédérale de San Francisco s’était penchée sur des recherches empiriques afin de déterminer la réelle valeur d’un bitcoin. 1800 $, c’est le prix auquel elle est parvenue affirmant qu’il correspondait à peu près au coût de l’exploitation d’un bitcoin. La banque est arrivée à ce chiffre en valorisant la monnaie de Nakamoto par des mesures similaires à celles qui sont souvent appliquées à des matières premières comme l’or et le pétrole.

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Sources : FRED ; CCN || Images from Shutterstock

Jean-Armand Figeac

Jean-Armand est basé à Zürich et travaille depuis 2018 comme Consultant Blockchain pour l’entreprise phare du marché suisse des télécommunications . Son parcours dans la Fintech a débuté en 2016 comme analyste risque de crédit au sein d’une start-up Zurichoise. Il a oeuvré de nombreuses années pour diverses entreprises internationales de renom, des PME et TPME sur trois continents durant ces dix dernières années. Diplômé d’un Master en Banque et Finance de l'Université de Lucerne, Jean-Armand passe la majeure partie de son temps libre à perfectionner ses connaissances dans les langues étrangères telles que le russe, le swahili, l’arabe et l’allemand.

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