Jackpot : la police australienne fait un +2000% sur des bitcoins saisis en 2016
Encore une fois, se livrer à des trafics louches sur le Darknet en utilisant Bitcoin n’est pas une bonne idée. À part si l’on souhaite enrichir la police : en l’occurrence c’est la Police fédérale australienne qui a décroché le pactole, grâce à une saisie de bitcoins dans une affaire de trafic d’armes.
Armes contre Bitcoin = prison
Récemment, des affaires de trafics de drogues associant Bitcoin et Dark Web ont prouvé qu’elles pouvaient coûter très cher à leurs auteurs, mais il s’avère qu’elles peuvent aussi rapporter gros à la police.
Dans son rapport annuel, l’Australian Federal Police (AFP) présente au départ un cas assez banal de trafic d’armes : en janvier 2016, un homme a été arrêté pour l’importation clandestine de trois armes à feu. Il se trouve que ces trois armes avaient été achetées via des bitcoins (BTC) sur les marchés noirs du Darknet.
Mais là où l’histoire devient plus originale, c’est que les forces de l’ordre australiennes avaient également saisi des bitcoins dans le cadre de cette arrestation. Et en novembre 2018, après une longue procédure judiciaire, l’accusé a finalement reconnu ses torts et accepté la confiscation des bitcoins.
HODL de Bitcoin : la police fait 146 700 $ de plus-value
Alors que les BTC saisis valaient 7 300 dollars australiens en janvier 2016, ils en valaient 154 000 $ (environ 95 000€) au moment de leur échange en 2018. La somme a ensuite été versée sur le « compte des avoirs confisqués du Commonwealth« . Pour la première fois de son histoire, l’AFP empochait des gains grâce à Bitcoin.
Une belle opération somme toute : plus de 2000%. Et ce ne sera sans doute pas la dernière du genre : la police australienne explique qu’elle s’est inspirée de cette histoire pour créer un guide pratique sur l’identification, la saisie, et la confiscation des cryptomonnaies !
La police australienne semble parfaitement avoir compris le concept du HODL, si cher à la cryptosphère. Si Bitcoin nous offre un nouveau bull market, nul doute que beaucoup de services de police à travers le monde vont être heureux de voir l’évolution des prix entre le moment de la saisie de cryptos et leur conversion en monnaies fiduciaires.