Les gouvernements en PLS face à Bitcoin ? Cet ancien de Goldman Sachs ne met pas de gants !
Bitcoin trop fort pour les États ? – La récente arrivée des investisseurs institutionnels sur le marché du Bitcoin et des cryptomonnaies n’est pas passée inaperçue. Ni en terme de hausse des cours, ni auprès des régulateurs de la planète. C’est même l’ancien PDG de la méga-banque Goldman Sachs qui le dit !
Quand Bitcoin donne des sueurs froides aux organismes de régulation
Lloyd Blankfein est l’ancien PDG de la multinationale bancaire Goldman Sachs, qu’il a dirigé de 2006 à 2018. Lors d’un entretien avec l’émission Squawk Box de la chaîne CNBC, l’homme d’affaires a été interrogé sur l’impertinent succès de Bitcoin (BTC).
Étant donné le passif très sceptique de Lloyd Blankfein concernant le roi des cryptomonnaies, on ne s’étonnera pas qu’il utilise le conditionnel, mais il admet tout de même désormais que Bitcoin « pourrait marcher ».
Il va même un peu plus loin en reconnaissant que la fameuse cryptomonnaie pourrait donner du fil à retordre aux différents agences gouvernementales :
« Si j’étais un régulateur, en ce moment, je serais en train d’hyperventiler devant le succès de ce projet, et je m’armerais pour mieux y faire face. »
Bitcoin est peut-être une réserve de valeur mais…
L’ex-PDG de Goldman Sachs explique qu’une bonne monnaie est censée être un moyen d’échange et une réserve de valeur.
Malgré la forte volatilité des prix du BTC, il veut bien reconnaître – en partie – cette dernière qualité de valeur refuge à l’invention de Satoshi Nakamoto :
« C’est une réserve de valeur, mais une réserve de valeur qui peut tout même voir son cours se déplacer de 10% en un jour (…). »
Le fait de risquer de perdre sa clé privée, où de se la faire dérober, semble aussi problématique. Mais le plus gros problème pour Lloyd Blankfein vient du fait que les régulateurs sont, avec le succès grandissant de Bitcoin, de plus en plus agacés par la nature pseudo-anonyme des transactions sur ce réseau. Un cadre réglementaire très poussé lui semble ainsi inévitable.
« Vous ne savez pas si l’on donne de l’argent aux Nord-Coréens, ou à Al-Qaida, ou encore aux Gardiens de la Révolution iraniens (…) [une réglementation] est imaginable, mais cela sapera cette liberté et ce manque de transparence que les gens apprécient en premier lieu. Voilà donc toute l’énigme à laquelle Bitcoin devra faire face. »
C’est déjà un grand pas que Lloyd Blankfein reconnaisse le succès présent de Bitcoin, alors n’allons pas lui demander d’être déjà en plus optimiste pour son avenir ! En tout cas, l’ancien PDG de Goldman Sachs a raison sur une chose : de Janet Yellen à Christine Lagarde, en passant par notre Bruno Le Maire national, les régulateurs pensent tous les jours à ce qu’ils vont bien pouvoir faire de Bitcoin et des crypto-actifs.