L’espoir d’un compromis avec la justice US pour Julian Assange (WikiLeaks) ?
Espoir de Libération ? Le destin de Julian Assange et Wikileaks a rapidement croisé celui de Bitcoin (BTC), dès 2010. Car le lanceur d’alerte et dénonciateur des crimes de guerre des États-Unis a vu les moyens financiers classiques de Wikileaks (comptes et cartes bancaires) être bloqués du jour au lendemain par les USA. Toujours emprisonné au Royaume-Uni, Julian Assange aurait reçu une proposition de compromis de la part de la justice étasunienne, qui demandait jusqu’ici son extradition.
Les 18 charges d’espionnage levées contre un seul « plaidé coupable » : deal ou pas deal ?
Depuis son arrestation et sa violente expulsion en avril 2019 de l’ambassade d’Équateur, le lanceur d’alerte Julian Assange a dû croupir dans les geôles du Royaume-Uni, sous la menace permanente d’une expulsion vers les États-Unis, où il pourrait encourir la prison à vie.
Bloqué depuis 5 ans dans la prison londonienne de Belmarsh – surnommée « la Guantanamo britannique » – le lanceur d’alerte pourrait peut-être (enfin !) voir une porte de sortie se dessiner. D’après une récente publication du Wall Street Journal, le Department of Justice (DoJ) des États-Unis serait en pourparlers avec les avocats de Julian Assange pour trouver un accord qui permette (peut-être) une libération.
Selon le deal envisagé, la justice US serait prête à abandonner les 18 chefs d’inculpation portant sur la Loi sur l’espionnage (Espionage Act). Cela, à condition que Julian Assange accepte de « plaider coupable » pour mauvaise utilisation de documents classifiés (« mishandling classified documents »).
Julian Assange bientôt libéré ? Un espoir malheureusement encore vague
L’avantage serait que, étant donné que cette dernière charge est un délit mineur, le fondateur de WikiLeaks – qui a révélé des milliers de documents US classifiés relatifs aux guerres d’Afghanistan et d’Irak – pourrait, en théorie, ressortir libre de son procès, puisqu’il a justement déjà passé cinq longues années emprisonné sur le sol britannique.
Les 18 charges d’espionnage l’auraient, quant à elles, potentiellement rendu passible de jusqu’à 175 ans prison aux États-Unis. Autre énorme avantage de ce compromis, le lanceur d’alerte pourrait enregistrer son plaidoyer à distance, depuis Londres, et donc à priori sans extradition aux USA.
Reste pour l’heure que rien ne semble décidé, et que Julian Assange est toujours traité comme le pire des criminels, dans un établissement de haute sécurité tristement connu pour sa maltraitance des prisonniers, alors qu’il n’a commis aucun crime de sang (au contraire, il en a dénoncé beaucoup). Pour rappel, les dons en Bitcoin et autres cryptos à WikiLeaks, pour notamment aider à la défense de Julian Assange, sont toujours ouverts.