Cette école de musique écossaise accueille Bitcoin pour payer ses cours

Bitcoin se met à la cornemuse – Quand on explique que Bitcoin est universel, ce n’est pas une blague. Même des secteurs auxquels on ne s’attendait pas forcément adoptent la cryptomonnaie. Ici, c’est la Morningside School of Music d’Édimbourg, en Écosse, qui acceptera la précieuse crypto pour régler les cours de musique qu’elle dispense.

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Échange solfège contre Bitcoin

La Morningside School of Music d’Édimbourg est une école de musique qui compte plus de 700 élèves répartis dans l’est de l’Écosse et qui dispense également des cours en ligne. L’établissement vient récemment d’annoncer qu’il allait accepter de recevoir les cryptos de ses clients, pour que ces derniers puissent ainsi payer leurs cours de musique :

« Nous sommes la première école de musique en Écosse à accepter les cryptomonnaies comme mode de paiement. »

À en juger par les hashtags utilisés dans le tweet, Bitcoin (BTC) et Ethereum (ETH) devraient faire partie des crypto-actifs supportés.

Les cryptos, une méthode de paiement comme les autres

Selon Linda Boyd, la directrice de l’école, citée par le journal Daily Business, il s’agissait ici d’offrir un choix supplémentaire de méthode de paiement à ses clients, mais aussi de « leur faciliter la vie » :

« Certaines grandes entreprises à travers le monde ont déjà fait ce choix [des crypto-paiements]. Ce n’est donc qu’une question de temps avant que les petites entreprises comme la nôtre ne fassent de même (…) Édimbourg possède une grande industrie de la fintech, et beaucoup de nos élèves travaillent ou étudient dans ce secteur. C’est donc, pour eux, un moyen parfaitement naturel de payer. Nous utilisions déjà parfois nous-mêmes des moyens, comme Bitcoin, pour acheter des fournitures pour l’école. Nous savons donc à quel point c’est un outil rapide et facile à utiliser (…) »

Finalement, au-delà des grandes entreprises tape-à-l’œil, comme Tesla ou PayPal, il est au moins aussi essentiel pour une vaste adoption que des structures plus modestes – mais qui représentent notre vie au quotidien acceptent, elles aussi, les cryptomonnaies.

Comme le conclut cette directrice d’école décidément très crypto-friendly : « les cryptomonnaies sont là pour rester et finiront par devenir un moyen courant pour les gens de payer des services de toutes sortes ».

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.