Bitcoin de plus en plus éco-responsable, les chiffres qui carbonisent les clichés

Bitcoin plus vert que l’Allemagne – De nombreuses initiatives, partout dans le monde, ont déjà prouvé à maintes reprises que Bitcoin (BTC) n’est pas la caricature de « monstre énergivore inutile » faite par les politiciens écologistes (qui ne sont en rien écologues). Le dernier rapport du Bitcoin Mining Council (BMC) vient définitivement enterrer les préjugés anti-Bitcoin prétextant l’environnement.

Toute l’industrie minière du BTC : 25 fois moins énergivore que la clim aux USA

Plus le temps passe, et plus les sociétés de minage de Bitcoin perfectionnent leur production, pour la rendre davantage efficiente, et donc moins consommatrice d’énergie. Et, maintenant que la Chine a fait le (finalement heureux) choix d’interdire sans appel le crypto-minage de son sol, l’utilisation d’énergie non-émettrice de CO₂ est devenue largement majoritaire dans la production de BTC.

L’information est révélée par le dernier rapport en date du Bitcoin Mining Council. Cette association regroupe pas moins de 44 compagnies minières de bitcoins, réparties sur les 5 continents. Ensemble, elles représentent plus de 50% de la puissance de calcul (hashrate) produite pour le consensus par Preuve de travail (PoW) de Bitcoin.

Après avoir rappelé que toute l’industrie minière de Bitcoin ne consomme que 0,16% (247 TWh) des 154 750 TWh produits sur l’ensemble de la Terre – avec seulement 0,085% des émissions de CO₂ -, le BMC attaque les choses sérieuses (*craquements de doigts*).

Première vaporisation de clichés avec la comparaison du crypto-minage par rapport à d’autres secteurs de dépenses d’énergie. Saviez-vous que l’intégralité de l’énergie dépensée pour le minage de BTC était 25,4 fois inférieure à l’énergie nécessaire pour climatiser les seuls États-Unis ? Ou bien 107,2 fois moins énergivore que les maisons et bâtiments résidentiels ?

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Qu’attend l’Allemagne écologiste pour devenir aussi verte que Bitcoin ?

Les États et certains politiques sont souvent les premiers à calomnier Bitcoin et la Preuve de travail, manquant par exemple de peu de les faire interdire en Union européenne, en voulant suivre l’exemple de la Chine.

Pourtant, le secteur du minage de BTC est déjà bien plus tourné vers les énergies vertes que certains pays se revendiquant en pleine transition écologique. Le graphique ci-dessous fait encore très mal aux idées reçues, puisque l’on découvre que le crypto-minage utilise déjà plus d’énergie durable que la vertueuse Allemagne ou que l’Union européenne.

Si cette part des énergies vertes est déjà de 58,4% pour l’ensemble du secteur, les membres du BMC approchent même bientôt des deux-tiers (64,6%) de sources d’énergies à faibles émissions de CO₂ (hydroélectriques, éoliennes, solaires, nucléaires ou géothermiques). Cela, alors que l’Allemagne n’a toujours pas dépassé la moitié (48,5%), et que la moyenne mondiale est de 21,7% seulement.

Voilà, voilà. Les fausses idées en ont pris pour leur grade. D’autant que la marche vers un Bitcoin de plus en plus vert ne fait que s’accélérer. Les sociétés Tesla, Block et Blockstream se sont en effet récemment associées, afin de construite une grande ferme de minage de BTC basée uniquement sur des énergies renouvelables (du solaire et de l’éolien).

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