Bitcoin, moyen de survie du peuple libanais
Une économie parallèle locale en pleine expansion – Dans un contexte de crise économique et sociale majeure accompagnée d’une hyperinflation persistante depuis 2019, le Liban essaye tant bien que mal de sortir la tête de l’eau. Les monnaies numériques décentralisées, plus particulièrement Bitcoin (BTC), ainsi que le stablecoin USDT de Tether, constituent une solution naturelle aux problèmes monétaires du pays.
Le Liban, longtemps considéré comme l’Eldorado, ne l’est plus
Beyrouth, autrefois nommée « Le Paris du Moyen-Orient », a connu une période particulièrement prospère depuis la Seconde Guerre Mondiale. Malgré une guerre civile meurtrière qui s’étendra de 1975 à 1990, le pays jouit d’une réputation mondiale établie pour ses avantages fiscaux et le degré d’anonymat qu’il confère. La situation s’est par la suite progressivement dégradée en 2010 du fait d’un déficit budgétaire croissant, dans un contexte post-guerre impliquant des dépenses publiques élevées. Le Liban a finalement fait défaut début 2020, et quelques mois plus tard a lieu la tragique explosion au port de Beyrouth.
La situation actuelle est extrêmement précaire. Les Nation Unies estiment que 78 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
Le Liban subit une hyperinflation à 3 chiffres et la livre libanaise a vu sa valeur être divisée par un peu plus de 26. En effet, la devise, dont le cours a été adossé à différentes monnaies fiat depuis sa création, s’échangeait à un taux fixe de 1500 livres libanaises pour 1 dollar américain depuis 25 ans. Sa valeur s’est rapidement érodée et le taux de change actuellement en vigueur sur le marché noir libanais est de 40 000 livres pour 1 dollar.
Bitcoin et les monnaies numériques : protection contre l’inflation, source de revenu et outil d’épargne
Le Liban, en proie à des difficultés financières majeures, voit à l’évidence sa population adopter les cryptomonnaies par « nécessité ». Elles permettent en effet aux libanais de stocker et de transférer de l’argent en toute indépendance de leur système bancaire inutilisable.
Des initiatives locales ont vu le jour, notamment dans le minage de Bitcoin. Le fleuve Litani a ainsi permis le déploiement de fermes de minage alimentées par hydroélectricité. Par ailleurs, le minage est l’un des rares secteurs permettant d’obtenir un revenu en dollars et non en monnaie de singe locale.
De nombreux citoyens utilisent désormais leurs wallets crypto pour les usages du quotidien. Des groupes Telegram ont émergé, réunissant des Libanais souhaitant échanger des USDT contre des dollars. Le fonctionnement est simple : après accord sur le montant à échanger, les deux parties prenantes se rencontrent physiquement afin d’effectuer la transaction.
Malgré l’interdiction officielle des cryptomonnaies comme moyen de paiement au Liban, de nombreuses entreprises affichent publiquement les accepter. La dévaluation de la monnaie est telle qu’il n’y aucune autre alternative.
Le Liban constitue un exemple supplémentaire de l’intérêt tout particulier de Bitcoin dans les pays dont la monnaie se dévalue violemment. Son usage comme monnaie du marché noir résistante à la censure va sans aucun doute continuer de se développer afin de servir son rôle de contre-pouvoir face aux monnaies fiat dont la destinée funeste semble toute tracée.
Si arrivé à la fin de cet article, vous n’êtes toujours pas convaincu de l’importance vitale de prendre le train de Bitcoin et des cryptomonnaies, quittons-nous bons amis : rien ni personne n’y parviendra ! À défaut, n’attendez plus pour préparer l’avenir. Courez vous inscrire sur Binance, LA référence absolue des exchanges cryptos (lien commercial).