Bitcoin se gavera du retour inéluctable de l’argent magique des banques centrales (Arthur Hayes)

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Sauveurs ou faiseurs de krachs ? – Les banques centrales ont deux moyens principaux d’interventions monétaires. Soit elles impriment de l’argent magique pour x ou y « bonnes raisons » (comme sauver des banques en 2008), soit elles haussent leur taux directeur pour lutter contre l’inflation. Le problème, c’est que les marchés sont si habitués à ces changements d’humeur, qu’ils ne réagissent désormais quasiment plus qu’aux décisions des banquiers centraux. Bitcoin se tient en embuscade.

Une « contagion » de la facilité d’imprimer de l’argent magique

Avec les taux d’inflation de plus en plus préoccupants que connaissent de nombreuses régions du globe, la mode actuelle est plutôt aux hausses de taux d’intérêt chez les banquiers centraux. Mais c’est, comme toujours, loin d’être sans effets pervers.

Arthur Hayes, l’ex-CEO et co-fondateur de la plateforme BitMEX, est convaincu que les conséquences de ces taux directeurs vont entraîner, tôt ou tard, un basculement vers davantage d’impressions monétaires. Et Bitcoin s’en frotte déjà les mains.

Dans un récent billet de blog intitulé « Contagion », Arthur Hayes explique ainsi que les resserrements actuels de politiques monétaires (Quantitative Tightening, ou QT) mèneront inéluctablement à reboucler (tel un cercle vicieux) vers des politiques d’assouplissements monétaires (Quantitative Easing, ou QE). Autrement dit, à faire retourner la planche à billets.

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Bitcoin et l’or : futurs grands gagnants face aux monnaies des banques centrales

Pour illustrer son propos, Arthur Hayes reprend le récent exemple (flagrant) de la Banque d’Angleterre (BoE). En effet, fin septembre, la forte hausse des taux d’intérêts sur les obligations d’État britanniques (la dette du pays) a obligé la Bank of England d’intervenir en toute urgence.

« 80 % des banques centrales les plus importantes au niveau mondial vont rechuter dans une forme d’impression monétaire. Seule la Fed (Réserve fédérale US) reste résolue face au bain de sang des marchés financiers. Déterminée à aller jusqu’au bout de sa quête désespérée pour juguler l’inflation. Inflation dont elle est au moins partiellement responsable, avec l’aboutissement de décennies de politiques économiques terribles. Avec en cerise sur le gâteau, une possible guerre mondiale. »

Arthur Hayes

Dans ce chaos à venir, deux acteurs vont tirer leur épingle du jeu, d’après le fondateur de BitMEX. Face à la dépréciation des monnaies fiduciaires, le prix des monnaies alternatives comme l’or et Bitcoin devraient monter en flèche.

« Étant donné que les marchés de l’or et des cryptomonnaies sont beaucoup plus petits en taille que les billions de monnaie fiduciaire qui seront imprimés, (…) ces actifs s’apprécieront. »

Arthur Hayes est loin d’être le seul à être optimiste pour la prise de valeur de Bitcoin. En effet, l’analyste de Bloomberg Mike McGlone estime que Bitcoin atteindra les 100 000 dollars. Toute la question sera de savoir de combien se sera déprécié le pouvoir d’achat de ces dollars d’ici là. Si l’on regarde le passé, la réponse risque d’être : de beaucoup.

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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