Bitcoin, drogues et marché noir : le plus grand site mondial de vente du Darknet est tombé
Bitcoin ne réussit pas aux criminels – Depuis la chute du marché noir Silk Road en 2013, nombreux sont ceux qui ont voulu prendre la relève sur le Dark Web. C’est le cas d’un Australien de 34 ans, arrêté tout récemment et dont le site de trafics illicites en tout genre a été fermé.
140 millions d’euros de bitcoins et de moneros
Sous le nom de « DarkMarket » se cachait une plateforme de vente de drogues, de fausse monnaie, des cartes de crédit et de pièces d’identité volées ou falsifiées…
Selon le journal australien Sidney Monrning Herald qui rapporte l’affaire, ce site du Darknet a été fermé par les autorités ce 11 janvier. Son opérateur présumé a en effet été mis en détention provisoire il y a peu, après avoir été arrêté à la frontière entre l’Allemagne et le Danemark.
Pour mettre fin aux activités de ce site, plus de 20 serveurs, situés en Moldavie et en Ukraine, ont été saisis.
Selon les responsables de l’opération de diverses agences de police, coordonnées par Europol, ce marché noir accueillait plus de 500 000 utilisateurs et plus de 2400 vendeurs.
Parmi les 320 000 transactions effectuées sur cette plateforme illégale, l’équivalent de 140 millions d’euros aurait été échangé sous la forme de cryptomonnaies, à savoir Bitcoin (BTC) et Monero (XMR).
Le cas de cet Australien prouve, une fois de plus, qu’utiliser des cryptomonnaies n’épargne en rien de répondre d’actes délictueux devant la justice. Faciliter les trafics illégaux finit toujours mal, que ce soit en bitcoins, en dollars, ou en euros.