Bitcoin : « Des croquettes pour chien » selon l’homme d’affaire le mieux payé au monde
Un nouveau superlatif original vient d’être adressé à Bitcoin. Il est maintenant comparé à des « croquettes pour chien » par Steve Forbes, créateur du média éponyme.
Dans une interview réalisée pour « The Center for Natural and Artificial Intelligence », le PDG de Forbes a soufflé le chaud et le froid vis-à-vis de Bitcoin et le futur des cryptomonnaies.
Volatilité et croquettes
Après avoir considéré Bitcoin comme « un appel à l’aide technologique » prenant acte de « l’instabilité des stratégies monétaires gouvernementales », Steve Forbes affirme que l’or numérique ressemblerait à un « steak » un jour, et des « croquettes pour chien » le lendemain.
Pour le magnat des médias, le fait que Bitcoin soit limité à 21 millions de tokens est une absurdité totale. Il considère que la communauté de la cryptomonnaie reine « a fait l’erreur de penser que si la quantité de bitcoins était limitée, la valeur n’en serait que plus importante ».
L’homme de 72 ans estime qu’une monnaie efficace doit « faciliter le commerce » et ne pas prétendre vouloir « contrôler l’économie », affirmant qu’une devise rare devenait « un obstacle au commerce ».
Admettant à demi-mots le succès de Bitcoin en tant que réserve de valeur au Venezuela et en Syrie, Forbes met l’accent sur un contexte politique et économique défaillant comme facteur principal de réussite.
Le prochain obstacle pour Bitcoin est étatique
Afin d’être démocratisées, le riche homme d’affaire estime que les cryptomonnaies doivent être plus intuitives dans leur emploi, mais aussi moins volatiles pour atteindre un niveau d’adoption conséquent.
« Éventuellement, avec toute la matière grise qui travaille en ce moment même sur ce type de projets, cette adoption devrait se produire ». Il estime par la suite que Facebook et Libra, voire même Amazon, seront sûrement les potentiels futurs grands gagnants de cette crypto révolution.
Dans son allocution finale, Forbes émet de solides doutes quant à l’acceptation d’une telle technologie par nos gouvernements. « Les cryptomonnaies ne recevront jamais les accords gouvernementaux », sous risque de chamboulement économique majeur. Les créateurs de projets décentralisés devront « assumer les conséquences de leurs actes plus tard ».
A première vue, il semblerait que monsieur Forbes ne soit pas d’un enthousiasme débordant vis à vis de Bitcoin et autres cryptomonnaies. L’héritier du média créé par son grand père en 1917 passera-t-il un jour du côté obscur ?