Bitcoin voit sa puissance de calcul (hashrate) exploser comme jamais
Plus fort que tous les superordinateurs du monde. Parmi les discours anti-cryptomonnaies, vous avez certainement entendu le commentaire « Bitcoin c’est du virtuel, ce n’est basé sur rien de concret ». Vous pouvez répondre sans hésiter que c’est, juste, et de très loin, le plus puissant réseau d’ordinateurs de la planète – qui assure la sécurité et l’immutabilité de ses transactions. Une sorte de gigantesque data center de taille planétaire, « rien » quoi. Et justement, cette puissance de calcul, ou hashrate vient à nouveau de battre un record historique, en attendant que le cours du BTC fasse de même ?
Le hashrate sur Bitcoin bat des records et s’approche des 550 EH/s
Depuis le lancement de la blockchain Bitcoin (BTC), initié il y a 15 ans par Satoshi Nakamoto, ce réseau d’ordinateurs n’a pas connu la moindre interruption depuis le 3 janvier 2009.
Et la sécurité et l’inviolabilité des milliards de transactions effectués entretemps (sans intervention humaine directe) n’ont également jamais été remises en cause.
Le secret de l’immense valeur de Bitcoin ? La puissance de calcul mise au service de son consensus par Preuve de travail (PoW). Ce hashrate grandit au fur et à mesure que des mineurs ajoutent leurs machines informatiques (ASIC) au réseau BTC, désireux de recevoir la récompense de bloc pour valider les transactions qui intégreront la blockchain.
Et ces derniers jours, cette incroyable puissance informatique a battu tous ses précédents records, en dépassant les 500 EH/s (exahash par seconde) de taux de hachage. La journée du 5 janvier 2024 a même vu le hashrate du réseau Bitcoin frôler les 550 EH/s.
Un peu de concret dans tout ce virtuel ? pas de problème !
Si les vétérans de la crypto ont seulement les oreilles qui saignent quand ils entendent des personnes dire que « Bitcoin, c’est du vent », les plus jeunes venues dans la cryptosphère peuvent potentiellement être déstabilisés, voire pire, se détourner de leur intérêt naissant pour ce secteur révolutionnaire. Pour les rassurer, commençons par ce commentaire de Cathie Wood, la dirigeante des fonds ARK Invest :
« Bitcoin est soutenu par le plus grand réseau informatique du monde, un réseau dont la taille dépasse de plusieurs ordres de grandeur celle des clouds qu’Amazon, Google et Microsoft ont construits au cours des 15 à 20 dernières années. »
Cathie Wood, CEO d’ARK Invest
Le réseau Bitcoin humilie même le plus puissant des superordinateurs de la Terre
Et pour clouer définitivement le bec des personnes qui ont du mal à comprendre que le numérique – le « virtuel » – peut avoir une gigantesque puissance et des équivalences bien « réelles » (qu’ils comprendront mieux, espérons), voici ce tweet de Yassine Elmandjra, directeur des actifs numériques chez ARK Invest :
« Le hashrate de Bitcoin a atteint ce mois-ci le chiffre record de 500 EH/s.
Yassine Elmandjra, directeur des actifs numériques chez ARK Invest
Pour souligner l’énormité de ce chiffre :
– Pour chacune des étoiles que compte notre galaxie (estimées à 100 milliards), le réseau Bitcoin effectue 5 milliards de calculs par seconde.
– Il faudrait environ 2000 ans pour que l’ensemble de la population mondiale (plus de 8 milliards d’individus), dont chacun effectuerait un hachage par seconde, atteigne le taux de hachage que le réseau Bitcoin [réalise, lui, chaque seconde].
– Le réseau Bitcoin effectue environ 67 fois plus de hachages par seconde qu’il n’y a de grains de sable sur Terre.
– En nombre d’opérations brutes par seconde, Bitcoin est environ 500 fois plus performant que le superordinateur le plus puissant du monde.
Pourtant, certains sceptiques continuent de penser que « Bitcoin n’est soutenu par rien« . »
Cette immense puissance informatique permet d’assurer à Bitcoin une sécurité inégalée, que même les plus puissants États de la Terre auraient bien du mal à mettre à mal. D’ailleurs, avez-vous déjà vu un des gouvernements hostiles au roi des cryptos ne serait-ce que tenter de l’interrompre brièvement ? Ce qui n’est pas le cas de pâles copies de Bitcoin, comme le BSV, qui peuvent subir des attaques. En plus de son hashrate, la résistance à la censure, l’absence d’intermédiaires et la rareté de Bitcoin font le reste de sa grande valeur, bien réelle.