Bitcoin est pourtant proche de ses plus hauts, mais les recherches Google sont au plus bas
Bitcoin en pleine traversée du désert. Ce qui pouvait enthousiasmer à la folie par le passé peut ne plus provoquer aucune émotion aujourd’hui. C’est un peu ce qui arrive aux cours de Bitcoin actuellement. Alors qu’ils tutoient aujourd’hui leurs ATH (plus hauts historiques) du bull run euphorique de 2021, les recherches du mot-clé « Bitcoin » dans Google Trends sont au point mort.
Les mêmes prix qu’en 2021 sur Bitcoin, mais on est très loin de voir le même enthousiasme
Depuis la récente décision de la Fed (la Réserve fédérale américaine) de baisser ses taux directeurs, le secteur de Bitcoin et des cryptomonnaies a connu une première petite hausse, même si cette dernière est pour l’instant bloquée sous la résistance des 65 200 dollars. Cet obstacle correspond au dernier plus haut enregistré sur les prix du BTC, le 25 août 2024.
Pourtant, des valeurs de 63 000 à 64 000 dollars par bitcoin, comme nous les avons aujourd’hui, faisaient rêver en 2021. La différence saute aux yeux quand on regarde l’outil de mesure de tendance Google Trends (ci-dessous). Ce dernier indique l’intensité des recherches (et donc l’intérêt des utilisateurs du moteur de recherche) pour un mot-clé dans le temps.
Que ce soit pour le mot-clé « Bitcoin » ou pour « Crypto », on remarque des pics d’intérêt durant le marché haussier de 2021, avec une pointe maximale au début du mois de mai de cette année-là. Rien à voir avec le désintérêt et la platitude des recherches de ces dernières semaines de septembre 2024. Le paradoxe ici, c’est donc que la valeur d’un BTC était la même entre ces deux époques !
Cela montre bien que la phase euphorique, typique des cycles bullish de Bitcoin, est encore loin d’être là pour le présent cycle. La masse ne se réintéresse pas encore au secteur. En fait, pour l’instant, seuls les initiés et les plus grands acteurs de la finance institutionnelle accumulent discrètement des bitcoins, et autres crypto-actifs.
Rémy R.
Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.
