Bitcoin au Salvador : tout se joue pour Nayib Bukele
Bitcoin et politique. Dans le sillage de la démission temporaire du président Nayib Bukele, candidat à sa propre réélection, le Salvador, pionnier de l’adoption du Bitcoin comme monnaie légale, traverse des heures importantes.
Cette période de transition politique soulève des interrogations essentielles sur le rôle futur de Bitcoin dans l’économie salvadorienne, un sujet d’autant plus pertinent dans un pays ayant ouvert la voie à la cryptomonnaie sur la scène mondiale.
Le président Nayib Bukele démissionne de la présidence du Salvador
La récente démission du président Nayib Bukele, en vue de briguer un second mandat, s’inscrit dans le cadre d’un changement constitutionnel salvadorien de 2021.
Cette décision est scrutée de près par les adeptes de Bitcoin et les observateurs internationaux, qui voient Bukele comme le créateur du « laboratoire crypto » qu’est devenu le Salvador.
Une potentielle réélection de Bukele pourrait, en effet, s’avérer déterminante pour l’avenir des cryptomonnaies dans le pays, en particulier pour les initiatives gouvernementales liées à Bitcoin.
Claudia Rodriguez de Guevara assure l’intérim
Collaboratrice de longue date de Bukele, Claudia Rodríguez de Guevara prend les rênes du Salvador en tant que présidente par intérim jusqu’en juin 2024. Sa proximité avec Bukele et son expérience laissent présager une continuité dans la politique du pays, y compris en ce qui concerne le Bitcoin.
L’attention des investisseurs, tant locaux qu’internationaux, se portera sur sa gestion des politiques relatives à la cryptomonnaie. Depuis l’adoption du Bitcoin comme monnaie légale, le Salvador s’est imposé comme un modèle d’étude pour l’adoption cryptomonnaies dans l’économie d’un pays.
L’avenir du Bitcoin au Salvador, en particulier après les élections, suscite le vif intérêt des observateurs économiques et des experts de la blockchain.
Tandis que les acteurs politiques et économiques du pays débattent de son avenir, le Bitcoin, indifférent aux fluctuations politiques, poursuit son ascension, frôlant les 40 000 $.