Bitcoin pour Président ? Le candidat Javier Milei n’est pas un candidat comme les autres en Argentine. Bien que systématiquement critiqué par la presse à la façon de Donald Trump aux USA, l’argentin semble (comme ce dernier) défier tous les sondages. Il vient, en effet, de se maintenir dans le duo de tête pour la présidence du pays sud-américain. Ses déclarations pro-Bitcoin et anti-banques centrales semblent séduire plus que prévu par certains.
Javier Milei obtient 30 % et se maintient au dernier tour des présidentielles
La situation économique en Argentine est plus que périlleuse avec une inflation qui a atteint les +124,4 % sur un an (niveau le plus élevé depuis 1991). Les élections présidentielles ont donc un enjeu important, puisque le pays pourrait se retrouver une nouvelle fois en faillite.
C’est dans ce contexte particulier que l’actuel ministre de l’Économie argentin, Sergio Massa, va se retrouver face à Javier Milei dans un dernier tour de présidentielle qui s’annonce agité lors de ce mois de novembre.
En effet, comme le rapporte notamment Bitcoin Magazine, et à la surprise générale des sondeurs, le candidat qui avait exprimé son intérêt pour Bitcoin a obtenu environ 30 % des voix. Le ministre de l’Économie à quant à lui recueilli 36 %, ratant l’occasion de se défaire de son adversaire.
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Le dénouement final pour Bitcoin en Argentine le 19 novembre
Si le combat Milei/Massa intéresse la cryptosphère, c’est parce que les deux candidats ont une vision bien opposée de quelle monnaie doit s’imposer en Argentine. Le ministre de l’Économie a ainsi annoncé ce début octobre une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) s’il était élu.
De son côté, Javier Milei, avait tout simplement traité les banques centrales « d’escroqueries » envers le Peuple, tout en complimentant la bête noire des banquiers, Bitcoin. Autant dire donc qu’il y a deux salles et deux ambiances bien différentes.
Le sort de l’Argentine, pour les 4 prochaines années à venir, se dénouera le dimanche 19 novembre 2023, jour du dernier tour de l’élection présidentielle, qui opposera donc ces deux candidats aux antipodes l’un de l’autre et aussi clivants. Massa traîne comme un fardeau la responsabilité de l’inflation galopante dans le pays, là où Milei, lui, divise aussi bien sur la forme que sur le fond. Le candidat connu pour ses idées critiquables se positionne pour l’interdiction de l’avortement, la libéralisation du port d’armes ou encore la suppression des aides sociales, dans un pays qui souffre déjà de la pauvreté.
Le résultat de ce scrutin pourrait même influencer l’économie du pays sud-américain bien au-delà du mandat présidentiel de 4 ans, si le spectre de l’hyperinflation n’est pas repoussé par l’heureux élu. Le sort de Bitcoin en Argentine pourrait lui aussi être scellé pour un bon moment, vu l’hostilité anti-crypto de la banque centrale locale à son encontre.
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