Un analyste de JPMorgan a ajouté de l’huile sur le feu allumé par Jamie Dimon en comparant Bitcoin à “air miles”.
Air Miles est un programme de fidélisation permettant à ses adhérents d’accumuler des points chez des commerçants participants et de les échanger contre des voyages aériens, des primes offertes dans un catalogue ou des remises sur achat. (wikipedia)
S’exprimant sur Bloomberg TV, John Normand, responsable de la recherche sur les devises et les matières premières, a déclaré :
« Si vous voulez choisir une autre analogie que Ponzi pour le Bitcoin, vous pouvez utiliser Air miles »
https://www.youtube.com/watch?v=0G-YHYiIg7Q
À la lumière des accusations “de fraude”, désormais tristement célèbres, de Jamie Dimon à l’encontre du Bitcoin, qu’il a portées publiquement à la fin du mois dernier, Normand a montré un vif intérêt à maintenir le scepticisme général quant à la légitimité inhérente de la monnaie numérique.
Keene a déclaré que le Bitcoin était une “pyramide de Ponzi”, mais a indiqué qu’il ne pouvait pas conclure que cette dernière description soit entièrement correcte, car elle « implique une activité criminelle au sein de la monnaie dès le premier jour ».
« Il y a des gens qui l’utilisent avec de bonnes intentions et des gens qui l’utilisent à des fins malveillantes », a commenté Normand.
Le débat élargit encore le schisme entre les géants financiers mondiaux sur le Bitcoin.
Entre JPMorgan, Morgan Stanley et Goldman Sachs, on s’aperçoit vite qu’il y a un fossé énorme sur la perception du Bitcoin et des autres monnaies numériques.
Réel peur de l’inconnu ou simple FUD ?
*FUD : Fear, uncertainty and doubt (FUD, littéralement « peur, incertitude et doute », prononcé « feude ») est une technique rhétorique utilisée notamment dans la vente, le marketing, les relations publiques et le discours politique.
Source : Cointelegraph
Photo : DonkeyHotey
