Les cryptomonnaies anonymes semblent attirer un public de plus en plus grand. En tout cas, la création de Bitcoin Private (BTCP) témoigne d’un intérêt certain grâce à la nouvelle proposition technologique qu’il apporte.
À la genèse des cryptomonnaies, Bitcoin avait pour but de permettre à ses utilisateurs de se doter d’un certain niveau d’anonymat. Malheureusement, Bitcoin n’est actuellement que pseudonyme, même si la plupart des projets en cours de développement visent à le rendre complétement anonyme. Depuis, d’autres ont cherché à combler ce problème, notamment Monero (XMR) ou Zcash (ZEC) ou encore Zclassic, monnaie issue de la blockchain de Zcash, venant elle-même de la blockchain de Bitcoin.
Cependant, toutes ces cryptomonnaies ont présenté des limites dans leur mission définie par la décentralisation, l’anonymat et une scalabilité permettant son adoption. C’est ainsi qu’intervient Bitcoin Private, provenant d’un fork de Zclassic et possédant donc l’ADN de Bitcoin, d’une certaine manière.
Le concept du BTCP est clair, il veut réunir ce que l’on trouve de mieux aujourd’hui en termes de cryptomonnaies anonymes. Il met ainsi en avant les preuves à divulgation nulle de connaissance, le procédé cryptographique permettant la confidentialité des informations relatives aux transferts (l’émetteur, le receveur, le montant), la protection contre le minage par des machines ASIC, ou encore une meilleure scalabilité, grâce à ses blocs de 2 Mo (contre 1Mo pour BTC).
Avec de nouvelles régulations venant de tous les coins du monde, les cryptomonnaies anonymes suscitent l’engouement des cryptophiles. La promesse faite par Bitcoin Private grâce à ses procédés cryptographiques pourrait alors trouver un public de plus en plus important : le cours de cet énième fork de Bitcoin a récemment décollé pour atteindre un pic à plus de 33$ même si on remarquera qu’il n’est pour l’instant échangeable que sur des plateformes exotiques, comme nanex, l’exchange du projet Nano.
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