Le Pakistan aux abois : le fournisseur d’électricité majeur frappé de plein fouet par une attaque informatique.
NetWalker refait des dégâts – K-Electric, fournisseur majeur d’électricité au Pakistan, vient d’être la malheureuse victime d’une cyberattaque d’ampleur. Les malfaiteurs réclament la somme de 7 millions de dollars en Bitcoin pour rétablir l’accès aux données subtilisées.
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C’est une nouvelle fois le ransomware NetWalker qui est pointé du doigt. Après avoir infecté le réseau des services d’immigration argentin, c’est au tour du fournisseur d’électricité principal du Pakistan de faire les frais d’un manque de précaution dommageable.
De ce fait, l’entreprise ne peut ni facturer ni encaisser les paiements de ses clients. La distribution électrique reste, quant à elle, assurée.
L’information a été dévoilée hier par le média Bleeping Computer. Les attaquants ont utilisé le ransomware pour infecter plusieurs postes de travail grâce à des logiciels propres à Windows, tels que Word et Excel. Le virus crypte alors les données et bloque leur accès jusqu’à la réception d’une rançon.
Les hackers ont tenu à s’adresser à leur victime en diffusant un message assez explicite :
« Si aucun paiement n’a été effectué d’ici le 15 septembre, la rançon sera multipliée par 2, soit 7,7 millions de dollars. »
Le message a eu le don d’effrayer K-electric, engageant sur le champ plusieurs consultations auprès de professionnels de la sécurité informatique. L’ampleur des dégâts n’a jusque-là pas été dévoilée au grand public.
Cette attaque intervient quelques jours après un incident similaire, ayant affecté le service d’immigration argentin. Bloquant l’accès au pays durant près de 4 h, les autorités nationales avaient tout bonnement refusé de payer la rançon.
Le ransomware NetWalker devient une menace pressante pour les institutions détentrices d’informations clés. Le coût global des cyberattaques en 2019 s’élèverait à 150 milliards de dollars.