« Bitcoin, cette grosse blague » : le géant de la finance Amundi promet la mort du BTC
Les disques rayés, une valeur sûre – C’est au tour du CIO (Directeur d’Investissement) du gestionnaire d’actifs Amundi de prévoir la fin de Bitcoin. Les régulateurs joueront, selon lui, les trouble-fêtes et mettront fin à ce grand cirque qu’est Bitcoin… parole de banquier !
Bitcoin : rien d’autre qu’une farce
Pascal Blanque, le CIO d’Amundi, a qualifié Bitcoin de « farce » lors d’une conférence de presse du 3 juin. Selon lui, les régulateurs finiront de toute façon par « arrêter la musique » pour Bitcoin.
Amundi avait rejeté l’idée que les cryptomonnaies puissent être considérées comme une « forme de monnaie », de « réserve de valeur », d’« unité de compte » ou encore de « moyen de paiement universel », dans son récent rapport de recherche. Le rapport nuance cependant ces positions qui semblent être anti-cryptos, en indiquant que les cryptos décentralisées et désintermédiées pourraient « permettre le développement de systèmes de paiement mondiaux plus rapides, moins chers et plus inclusifs par rapport aux systèmes de paiement actuels ».
Pour Blanque, Bitcoin a surtout le mérite d’avoir motivé les banques centrales à développer leurs monnaies numériques (MNBC).
Amundi blackliste Bitcoin
Selon un article de Reuters, le gestionnaire d’actifs avait déjà exprimé ses réticences concernant les cryptomonnaies au mois de mars, et ce, malgré la pression de leurs clients, dont de gros institutionnels qui souhaitaient connaître leur position sur le sujet. Le CIO Adjoint, Vincent Mortier, a même déclaré que si un client demandait à Amundi d’inclure l’achat d’instruments liés aux cryptomonnaies, il lui demanderait « de le faire seul, de son côté ».
Ainsi, Amundi ne semble pas encore prêt à suivre les traces de BlackRock qui a modifié les règles de certains de ses fonds, afin de pouvoir s’exposer à Bitcoin. Fidelity Investments, quant à lui, veut même devenir un pionnier des ETF Bitcoin aux Etats-Unis.
Le Parlement européen a mis sur la table une proposition de réglementation de Bitcoin et des cryptomonnaies en général, qui pourrait nuire au secteur. Bitcoin est peut-être une « farce » pour Pascal Blanque, mais seul l’avenir nous dira qui sera vraiment le dindon de cette farce : les clients des gestionnaires d’actifs cryptophobes ou ceux qui auront eu l’intelligence d’embrasser très tôt Bitcoin ?