Crypto-scam : l’ex-mari de Janet Jackson intente un procès à Facebook
Tout ça pour en arriver là – Quand on pense qu’en 2018, Facebook avait fait la chasse à toutes les publicités liées de près ou de loin aux cryptomonnaies, en les interdisant purement et simplement… Depuis, Facebook les a autorisées à nouveau, mais malheureusement, le réseau social semble même laisser passer des publicités pour des arnaques de ventes de tokens sans valeur ! Un milliardaire qatari a ainsi porté plainte contre la société de Mark Zuckerberg. Explications.
Promoteur d’un crypto-scam à son insu
Wissam Al Mana est un milliardaire qatari, et se trouve également être l’ancien mari de la pop star Janet Jackson (dont il a divorcé en 2017). Mais s’il porte plainte aujourd’hui contre Facebook, ce n’est pas pour s’être fait escroquer par des pubs pour un crypto-scam, mais parce que ce dernier utilisait son image sans son autorisation !
Facebook aurait ainsi laissé passer une série de fausses publicités sur sa plateforme de réseau social, qui se servaient de l’image de Wissam Al Mana, très connu au Moyen-Orient. Tout cela pour mieux attirer des victimes dans les filets d’une bonne vieille arnaque proposant d’acheter un shitcoin sans aucun avenir.
Selon le journal britannique The Times, qui a rapporté l’affaire ce 23 février, le milliardaire accuse les responsables de ce projet de cryptomonnaie de diffamation, de mensonge malveillant et de publicité mensongère.
Facebook, complice par négligence ?
Depuis cette affaire, Wissam Al Mana a même fait rajouter un avertissement sur son site officiel personnel (à l’adresse wissamalmana.com) :
« [Wissam Al Mana] ne possède aucun compte de réseaux sociaux, de sorte que tout compte que vous trouverez, qui utilise son nom ou sa photo, n’est pas officiel et ne doit pas être cité ou utilisé comme source d’informations exactes. »
Le milliardaire qatari a préféré déposé plainte devant une Haute Cour irlandaise, contre la filiale de Facebook basée à Dublin, car les lois européennes seraient nettement plus favorables que les lois américaines pour les victimes de diffamation.
Certaines célébrités n’ont pas hésité à risquer, plus ou moins consciemment, leur image en promouvant (contre rémunération) des projets cryptos plus que douteux, comme le boxeur Floyd Mayweather ou le producteur de musique DJ Khaled. Mais dans le cas présent, la personnalité concernée n’en avait même pas connaissance ! L’avenir nous dira si, en laissant passer de telles publicités, Facebook sera considéré comme indirectement complice de ce crypto-scam.