Face aux actifs pollueurs, Algorand (ALGO) veut devenir la première crypto “verte”

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Vers la crypto écolo – Un chandelier périodique vert : la couleur du bonheur pour les traders et les investisseurs ! Algorand (ALGO) se met au vert, non pour un repos bien mérité en cette période d’incertitude sanitaire épuisante, mais pour mettre en avant une blockchain respectueuse de l’environnement.

Quand le négatif a du bon !

Algorand veut fonctionner à « un niveau de carbone négatif ». Le fondateur d’Algorand, Silvio Micali, a ainsi déclaré que la société se concentrerait désormais sur la durabilité, alors que le taux d’adoption du protocole enregistre une croissance constante.

Le 22 avril 2021, Algorand a annoncé un partenariat avec la société fintech espagnole ClimateTrade pour une blockchain plus respectueuse de l’environnement. La collaboration vise à mettre en place un « oracle de la durabilité », et à certifier on-chain l’empreinte carbone d’Algorand. Le montant équivalent à cette dernière sera bloqué dans une trésorerie verte.

Donner raison à Janet Yellen ?

ClimateTrade construit une place de marché du CO2 qui permet aux entreprises qui ont des objectifs de durabilité de suivre leurs émissions carbone. La société a obtenu plus d’un million de dollars pour ses investissements de démarrage en 2020. Elle travaille avec de grandes entreprises comme Iberia, Melia Hotels et Cabify.

ClimateTrade et Algorand n’en sont pas à leur première coopération. Le 2 décembre 2020, ClimateTrade annoncait dans un communiqué qu’il construirait sa place de marché sur Algorand. Ce dernier a été choisi pour sa flexibilité et ses frais de transaction relativement bas.

Algorand n’est pas le seul engagé dans cette course à la durabilité. D’autres protocoles qui utilisent la preuve de participation tentent également de promouvoir une blockchain écologique.

On s’en doute, cet objectif contraste avec l’image d’un Bitcoin (BTC) néfaste pour l’environnement. Pourtant, le 22 février 2021, la secrétaire au Trésor américain, Janet Yellen, interrogée par le New York Times, indiquait que Bitcoin « est un moyen extrêmement inefficace de mener des transactions et la quantité d’énergie consommée pour traiter ces transactions est stupéfiante ». dans les faits, le minage de BTC produirait 45,34 mégatonnes de CO2 par an.

Discours mielleux accompagné d’une douce mélodie jouée au violon en fond musical pour émouvoir les auditeurs, ou projet écologiquement ambitieux en faveur d’une planète aux ressources limitées qui souffre de la recherche effrénée de l’hypercroissance ? Même la cryptosphère n’est pas à l’abri des pratiques frauduleuses de greenwashing. Prochain arrêt : la course à la décentralisation de la gestion des crédits carbones ? Un défi humaniste à la hauteur de la DeFi et de l’écosystème D en général.

Le Journal Du Coin

Un article de la rédaction. Le Journal du Coin, premier média d’actualités francophone sur la cryptomonnaie, Bitcoin, et les protocoles blockchain.

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