Crypto : La plus grande banque du monde adresse une lettre d’amour au Bitcoin et à Ethereum
Love, love, love… Depuis l’approbation historique des ETF Bitcoin au comptant made in US, un nouveau vent institutionnel souffle sur le secteur des cryptomonnaies. En effet, cette économie numérique jusque là critiquée et ignorée semble devenir le nouveau terrain de jeu des géants de la finance. Un changement de paradigme grandement soutenu par les milliards de dollars promis à cet écosystème, directement issus du portefeuille des baby-boomers… ou de leurs descendants. Signe de ce changement en cours : la plus grande banque du monde ICBC, implantée en Chine, vient de reconnaître « une rareté similaire à celle de l’or » pour le Bitcoin. Et ce n’est pas tout !
La banque chinoise ICBC s’intéresse de près aux cryptomonnaies
Le lancement historique des ETF Bitcoin au comptant a rencontré un succès sans précédent. En effet, dès leur cotation officielle ils se sont imposés comme le meilleur départ du genre sur les 30 dernières années. Et ce n’est que le début !
Car le marché des ETF crypto au sens large promet le déversement de centaines de milliards de dollars dans une économie numérique en quête permanente de liquidités. Et cela commence à sérieusement attirer l’attention des acteurs financiers les plus importants de la planète.
C’est par exemple le cas – assez inattendu – de la plus grande banque du monde, nommée Banque industrielle et commerciale de Chine (ICBC). En effet, elle vient de publier un rapport détaillé sur le sujet des cryptomonnaies. Titre de l’exposé : « La division et l’intégration de la monnaie numérique. »
Dans le texte, cela ressemble apparement à une lettre d’amour écrite au Bitcoin et à Ethereum. C’est en tout cas le point de vue du responsable de la recherche sur les actifs numériques de la société VanEck, Matthew Sigel. Celle-là même qui promettait il y a peu un ETH à 22 000 $ pour 2030 !
« Les banques d’État chinoises continuent d’écrire des lettres d’amour à Bitcoin et Ethereum. Ici, ICBC opte pour le pétrole numérique. »
Matthew Sigel
Entre « rareté similaire à l’or » du Bitcoin et « pétrole numérique » pour Ethereum
Les temps changent. Il suffit de constater le changement de comportement des banques vis-à-vis des cryptomonnaies pour le comprendre. Une situation parfaitement illustrée par le dernier rapport publié par ICBC, dans lequel le Bitcoin est rapidement apprécié pour sa capacité à « conserver une rareté similaire à l’or. »
Mais il est également question de l’éternel second de cet écosystème, à savoir Ethereum. Un projet comparé pour la toute première fois à une sorte de « pétrole numérique ». Est-ce du fait de ses frais de transaction historiquement désignés sous le terme de « gas » ?
« À l’heure actuelle, différents types de monnaies numériques se développent dans des directions différentes. Premièrement, Bitcoin conserve une rareté similaire à l’or grâce à un consensus mathématique (…). Deuxièmement, Ethereum a continuellement amélioré sa technologie en termes de sécurité, d’évolutivité et de durabilité, fournissant ainsi la puissance technique pour l’avenir numérique. »
ICBC
Un rapport qui ne manque pas de mentionner également le développement important du marché des stablecoins. Mais également – et c’est normal pour une banque d’État chinoise – l’émergence des monnaies numériques de banques centrales (MNBC) destinées à « améliorer l’efficacité du système de paiement, réduire les coûts de transaction et renforcer l’efficacité de la politique monétaire. »
Le changement de paradigme est enclenché. Et de nombreux nouveaux acteurs viennent s’inscrire dans cette dynamique d’ouverture initiée par la finance traditionnelle à l’égard du secteur des cryptomonnaies. Un enthousiasme dont les vieux briscards du secteur attendent simplement qu’il se transforme en liquidités effectives.