Faillite Celsius : la Federal Trade Commission s’en mêle
Informations sensibles – La Commission fédérale du commerce pourrait agrandir le cercle des parties prenantes, qui veulent avoir un œil et un droit de parole dans le dossier Celsius.
Une couche de complexité supplémentaire
Elle veut être de la partie. Selon un dépôt du 13 septembre dernier, les avocats de la Commission fédérale du commerce, Katherine Aizpuru et Katherine Johnson, ont demandé au juge en charge de la supervision de la procédure de faillite de Celsius, l’autorisation de joindre le régulateur à cette démarche, et de le représenter.
Par le passé, l’agence avait déjà pris ce type d’initiative, lorsqu’elle estimait que la procédure de faillite exposait des informations sensibles des consommateurs. Pour les autres parties prenantes, la gestion de ces informations simplifiera-t-elle ou compliquera-t-elle la recherche de solutions et de réponses dans cette affaire délicate ?
En d’autres termes, l’implication de la Commission fédérale du commerce sera-t-elle au final, profitable aux créanciers et notamment aux clients de Celsius, ou pourra-t-elle paradoxalement les pénaliser ?
La Commission fédérale du commerce et ses pairs font monter la température chez Celsius
La FTC n’est pas le seul organisme public, qui souhaite avoir son mot à dire dans cette procédure. Au mois d’août, le bureau américain en charge des affaires de faillite – ou l’Office of the Trustee – ont déposé une demande auprès du tribunal compétent, pour la nomination d’un examinateur indépendant.
Cet examinateur aura pour mission, d’apporter des réponses claires à des questions essentielles, qui pourraient éclairer sur les causes de la catastrophe Celsius : le modèle d’affaires de l’entreprise, ses investissements, etc.
Le dépôt de cette demande qui veut apparemment mettre Celsius devant ses responsabilités, en analysant tous les facteurs ayant conduit à sa faillite sans se limiter aux seuls marchés baissiers, intervenait quelques jours après la publication d’un article à charge contre le PDG de Celsius, Alex Mashinsky.
Le numéro 1 de la plateforme de prêt en cryptomonnaies aurait pris le contrôle de la stratégie de trading de l’entreprise, et aurait notamment agi en faisant fi de la structure en place.
Si l’intérêt que différents régulateurs portent à Celsius semble sur le papier être une bonne nouvelle pour ses créanciers, chaque organisme a dans les faits, sa propre mission à réaliser. Et les actions des uns pourraient empiéter sur celles des autres. Actuellement, le ciel reste nuageux pour l’entreprise. Récemment, un actionnaire important de la société a demandé la reconnaissance de ses actions comme étant sans valeur, et Alex Mashinsky a présenté le plan de la dernière chance.
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