Avalanche (AVAX) : la blockchain responsable limite la fonte des neiges !

De la neige non carbonique ? – Même si on ne reviendra pas ici sur les clichés et exagérations des écologistes sur la consommation d’électricité du réseau Bitcoin (BTC), on peut constater qu’une partie croissante des projets de blockchains sont désormais conçus pour fonctionner avec le minimum de dépense d’énergie. C’est notamment le cas du réseau Avalanche (AVAX), comme nous allons le voir ici.

Avalanche consomme 200 000 fois moins que Bitcoin

Comme la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre est plus que jamais d’actualité, les projets de cryptomonnaies ont tendance à rivaliser à celui qui aura la plus faible consommation d’énergie. Cela pouvant potentiellement se faire au détriment (préoccupant) de la sécurité de leur réseau.

Même si le consensus d’Avalanche ne renie pas sur la sécurité, il s’avère qu’il ferait aussi partie des moins énergivores parmi les principaux projets de cryptomonnaies, selon une récente analyse du Crypto Carbon Ratings Institute (CCRI).

Le CCIR s’est spécialisé dans l’évaluation de « l’impact climatique » lié aux crypto-actifs. L’institut a récemment comparé six blockchains basées sur le consensus par Preuve d’enjeu (PoS). Il s’agit donc d’Avalanche, mais aussi d’Algorand (ALGO), Cardano (ADA), Polkadot (DOT), Tezos (XTZ) et Solana (SOL).

Cette recherche révèle que la consommation estimée d’énergie d’Avalanche correspondrait à 0,0005 % de la quantité nécessaire pour le réseau Bitcoin, et à 0,0028 % de celle consommée par Ethereum (ETH) – dont le réseau est, comme celui du BTC, encore en consensus par Preuve de Travail (PoW).

Avalanche ne nécessite que l’électricité d’un pâté de maisons

Plus dans le détail, le réseau Avalanche consommerait la même quantité d’énergie que seulement 46 foyers américains. Soit un total d’environ 490 000 kWh par an.

En valeur brute de consommation électrique, ce serait toutefois Polkadot – 70 237 kWh – suivi de Tezos – 94 120 kWh – qui serait les moins gourmands de ces réseaux PoS. Avalanche arriverait donc troisième devant Algorand (512 671 kWh), Cardano (598 755 kWh) et Solana (1 967 930 kWh).

Mais cela ne prend pas en compte l’utilité en terme de finance décentralisée (DeFi) de ces réseaux. En effet, si l’on fait le rapport entre la valeur totale immobilisée (TVL) sur ces réseaux avec leur consommation respective, Avalanche passe nettement en première place, avec 18 454 dollars de crypto-actifs par kWh annuel consommé. Derrière, le deuxième réseau – Solana – arrive avec 4 395 dollars par kWh, et le troisième – Tezos – avec 943 dollars par kWh.

« (…) Il est essentiel de différencier les protocoles de blockchain, car les impacts environnementaux varient considérablement (…) Cette étude étaye empiriquement le fait que les protocoles par Preuve d’enjeu, tels que celui utilisé par Avalanche, ne consomment qu’une infime partie de l’électricité dans leur processus de validation des transactions (…) par rapport à des protocoles tels que Bitcoin. »

Ulrich Gallersdörfer, CEO du CCRI

Avalanche semble donc indéniablement faire partie des projets les plus efficients en terme de consommation d’énergie. Il faudra toutefois noter que ces comparaisons ne prennent en compte que l’utilité en terme de DeFi de ces blockchains. Leurs autres fonctionnalités et utilités, comme le système de paiement et le statut de réserve de valeur de Bitcoin ne sont pas pris en compte, tout comme la tendance actuelle des tokens non fongibles (NFT), très présente sur Ethereum.

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.