Arnaque crypto : pourquoi Google a sa part de responsabilité
Coup de balai requis dans les SERP – Google doit encore déployer des efforts supplémentaires pour nettoyer ses résultats de recherche, que les scammers utilisent comme une vitrine pour donner de la visibilité à leurs sites web malveillants.
Quand Google fait de la publicité aux fraudeurs cryptos
Dans un tweet du 27 octobre dernier, le PDG de Binance, Changpeng Zhao, a alerté sur le fait que Google affiche des sites de phishing dans ses résultats, lorsque les utilisateurs tapent la requête « coinmarketcap » dans la barre de recherche.
Bien que Google ait mis en place des politiques strictes sur les cryptomonnaies, les malfaiteurs parviennent tout de même à se servir du moteur de recherche pour promouvoir leurs sites web. Ces derniers réussissent même parfois à se classer plus haut dans les résultats de recherche, que les sites officiels des projets blockchain et cryptos.
Les conséquences de cette incapacité de Google à bannir définitivement tous les sites de phishing de ses résultats, se chiffrent en millions de dollars volés au détriment des victimes des fraudeurs.
Au mois de novembre de l’année dernière, la société de cybersécurité CheckPoint avait publié un rapport qui indiquait que des scammers sont parvenus à voler 500 000 $ en cryptomonnaies, en utilisant Google Ads pour mettre avant leurs sites de phishing, qui correspondaient à des copies de ceux de MetaMask et Phantom.
Plus récemment, en avril dernier, la société de sécurité blockchain SlowMist avait identifié un site de phishing lié à Terra, que les fraudeurs promouvaient en se servant également de Google Ads. Grâce à cette stratégie, les voleurs auraient mis la main sur environ 4,31 millions de dollars de Luna Classic (LUNC), entre le 12 et le 21 avril.
Si les projets cryptos légitimes ont baissé leurs investissements dans les Google ads, les fraudeurs pourraient tout de même continuer à utiliser ce levier, pour attirer le maximum de victimes dans leurs filets.
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