Un bunker secret sous les montagnes rempli de bitcoins
Un journaliste a récemment visité un ancien bunker militaire dissimulé dans les Alpes suisses. Ce bunker, est actuellement le coffre-fort de Xapo et abrite un nombre indéterminé de bitcoins. Xapo est une société basée à Honk-Kong fournissant des porte-monnaies, ainsi que des cartes de retraits bitcoins.
Bunker secret
Dans un article récent publié pour World Economic Forum, le journaliste Joon Ian Wong a fait part de sa récente visite dans un ancien bunker militaire dissimulé et creusé à même le granit d’une montagne suisse. Apparemment utilisé au moment de la guerre froide, ce bunker est actuellement aux mains de la société Xapo, et l’installation semble tout droit tirée d’un film d’espionnage.
Wong révèle avoir été accueilli par une première barrière de 3 mètres de haut, où un service de sécurité l’a photographié et a relevé ses empreintes digitales. Après cela, le visiteur passe par un sas entouré de vitres pare-balles, où un employé, situé à l’autre bout du bunker, est chargé de lui autoriser l’accès.
Après le passage de portes-blindées nécessitant une identification, se déroule un couloir d’une centaine de mètres, ponctué par deux portes d’acier capables de résister à un choc nucléaire (oui, oui…)
Derrière ces portes, nouveau sas, puis une porte menant à une pièce de la taille d’un placard. Les accréditations de Wong ne lui on pas permis d’aller au-delà de cette pièce, mais les équipes sur place lui ont révélé que les deux pièces suivantes sont une salle de commande, puis une « chambre froide » où sont conservées les clés privées Bitcoin.
Sécurité maximale
Attendez, ce n’est pas fini ! Cette pièce, déjà inaccessible pour ainsi dire, est également entourée de plaques d’acier capables d’annuler les effets d’une attaque électromagnétique (EMP). On voit difficilement comment faire plus sécurisé !
En plus de cette protection, personne n’est autorisé à franchir cette ultime porte, pas même les opérateurs du site. Afin de s’en assurer, la porte est scellée avec du ruban adhésif, comme pour une scène de crime.
La chambre froide contient du matériel qui n’est jamais connecté à internet, mais il reste possible de s’en servir pour faire des transactions. La signature d’une transaction peut en effet être effectuée hors ligne. L’opérateur accède au matériel via un « câblage particulier » et y envoie des données chiffrées pour la signature. Pour finir, avant qu’une transaction ne puisse être approuvée, deux autres signatures, dans deux autres coffres-forts situés sur deux continents distincts, doivent être effectuées.
Paranoïa ou protection essentielle ?
On pourrait se demander : tant de protection, n’est-ce pas légèrement superflu ? Certainement pas, selon les dirigeants de Xapo. Lorsque Wong a demandé au chef de la sécurité s’il se considérait satisfait du système, ce dernier a rappelé qu’il ne pourrait jamais vraiment l’être. Apparemment, Xapo est sous les feux constants de tous types de hackers et cyberterroristes, ainsi s’engage une sorte de « course à l’armement » virtuel où les moyens mis en œuvre vont en grandissant.
« Nous sommes sous attaques 24h/24, 7j/7. Ça n’est pas une course, c’est un jeu d’échec. Il faut anticiper le prochain mouvement de l’adversaire. On ne peut jamais se relâcher. » Carlos Rienzy, directeur de la sécurité de Xapo
Toutes les images de cet article sont tirées de l’article de Joon Ian Wong
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Sources : World Economic Forum – CoinTelegraph
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