Deblock vient d’obtenir le rarissime agrément MiCA en France

Certificat de conformité. La néo-banque française Deblock vient de devenir le premier PSAN français (prestataire de services sur actifs numériques) à obtenir l’agrément MiCA dans notre pays. Cette licence délivrée par l’AMF lui permet désormais de proposer ses services cryptos dans toute l’Union européenne (UE).

Deblock obtient l’agrément MiCA de l’AMF : une première pour une crypto-société française

C’est notamment sur X que nous apprenons, ce vendredi 23 mai 2025, que Deblock est devenu le premier acteur crypto français à obtenir le fameux agrément PSAN conforme à MiCA, délivré en France par l’Autorité des marchés financiers (AMF). Ou plutôt l’agrément « PSCA » (prestataires de services sur crypto-actifs), pour reprendre la terminologie choisie par l’Union européenne.

En effet, SG Forge, la filiale crypto de la banque française Société Générale, avait obtenu un agrément PSAN dès juillet 2023, mais à l’époque, le règlement MiCA (Markets in Crypto-Assets) de l’UE n’était pas encore en vigueur. L’agrément répondait donc aux critères de la loi PACTE française. Deblock avait d’ailleurs été le deuxième acteur à obtenir ce graal en novembre dernier.

La néo-banque crypto-friendly peut désormais proposer ses services dans toute l’UE

Deblock a dû faire preuve de patience et de persévérance pour obtenir ce fameux sésame de l’agrément MiCA en France. Dans l’Union européenne, 28 entreprises y sont parvenues, dont 9 auprès du régulateur allemand. On retrouve par exemple Bitpanda, Bitstamp, OKX ou encore Crypto(.)com.

Selon le site de l’Autorité des marchés financiers, l’agrément N° A2025–001 de Deblock lui permet de proposer désormais dans toute l’Union européenne les services agréés suivants :

• Échange de crypto-actifs contre des fonds ;
• Échange de crypto-actifs contre d’autres crypto-actifs ;
• Exécution d’ordres sur crypto-actifs pour le compte de clients.

Depuis que l’AMF a ouvert les demandes d’agrément MiCA, l’autorité de régulation a reçu une cinquantaine de demandes. Mais beaucoup de ces dossiers se sont avérés incomplets ou non conformes aux complexes exigences européennes. L’autorité a donc décidé de traiter en priorité les dossiers complets et de renvoyer les autres aux entreprises concernées. Parfois considérée comme poussive et à la traîne face aux autres régulateurs européens, elle a également annoncé qu’elle allait renforcer ses équipes pour accélérer le traitement des demandes. Espérons que cette première approbation « débloque » le cas de nombreuses autres entreprises !