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Affaire FTX : Sam Bankman-Fried retourne sa veste pour quémander le pardon de Donald Trump
Opération séduction. L’ancien PDG de FTX, Sam Bankman-Fried, vient de participer à sa toute première interview depuis qu’il est en prison. Cela au moment même où les remboursements de ses ex-clients ont enfin débutés il y a quelques jours. Une intervention au cours de laquelle il n’a pas manqué de critiquer l’administration Biden et le parti Démocrate, affirmant que son procès était une « exagération judiciaire ». Dans le même temps, il a bien pensé à brosser les Républicains dans le sens du poil. Serait-il en train de tenter de séduire Donald Trump dans l’espoir d’obtenir une grâce présidentielle ?
- Sam Bankman-Fried, ancien PDG de FTX, tente de séduire Donald Trump.
- Il se présente comme une victime de l’administration Biden et critique la gestion de la faillite de FTX.
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Sam Bankman-Fried : « L’administration Biden a été incroyablement destructrice »
Sam Bankman-Fried purge actuellement une peine de 25 ans de prison pour sa fraude massive menée dans le cadre de l’affaire FTX. Une procédure toujours en cours qui vient d’entraîner la confiscation de ses biens par la justice américaine, pour un montant estimé à 1 milliard de dollars.
Et, de toute évidence, le jeune prodige déchu de la finance a bien compris que le vent politique avait tourné aux États-Unis. Avec un nouveau président Donald Trump en capacité de pardonner certains malfrats de la crypto, selon les bénéfices que cela lui rapporte.
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« Une grande partie de mon temps a été consacré à la politique crypto et je suis devenu vraiment frustré et déçu par ce que j’ai vu avec l’administration de Biden et le parti démocrate. L’administration de Biden a été incroyablement destructrice et il était difficile de travailler avec. Franchement le parti républicain était beaucoup plus raisonnable. »
Sam Bankman-Fried
Car Sam Bankman-Fried n’a pas manqué de critiquer l’administration Biden, dans le cadre d’une interview exclusive donnée au New York Sun. Cela tout particulièrement dans le cadre de « l’exagération judiciaire » dont il aurait été victime au cours de son procès.
FTX : une procédure sans fondement
Mais Sam Bankman-Fried est également revenu sur la procédure censée faire le ménage après son carnage opéré au sein de FTX. Une gestion de faillite très largement critiquée pour ses dépenses exagérées et ses opérations parfois douteuses.
« Il y avait suffisamment d’actifs pour que tous les clients soient payés en nature et en totalité dès en novembre 2022. Au lieu de cela, les clients ont dû attendre deux ans et demi pendant que la succession a déclaré qu’il était désespérément insolvable, un feu de poubelle. »
Sam Bankman-Fried
Une déclaration – et une interview – qui intervient pile au moment où les remboursements arrivent enfin dans les portefeuilles des ex-clients de FTX. Serait-ce l’occasion pour Sam Bankman-Fried d’essayer de surfer sur une détente communautaire à son égard. La question mérite d’être posée !
Une victime politique en quête d’un pardon présidentiel ?
Dans le même temps, Sam Bankman-Fried souhaite se présenter comme une victime de la politisation de la justice. Il affirme en effet que lors de son procès « tout a été exagéré hors de proportion ». Avec une condamnation de Ryan Salame présentée comme plus importante que les autres car il était un Républicain revendiqué.
C’est la raison pour laquelle l’ex-PDG de FTX affirme être passé dans le camp de Donald Trump. Pourtant, il a dépensé des milliards de dollars pour tenter de s’opposer à son élection. Et, selon sa logique, il devrait avoir bénéficié d’une peine plus clémente compte tenu de cet état de fait.
Mais le débat n’est plus vraiment là. Car Sam Bankman-Fried explique partager désormais des ennemis communs avec Donald Trump, comme le juge Lewis Kaplan. Et ce rapprochement lui permet de mentionner à quel point « Il y a beaucoup de choses [qu’il] n’aime pas dans [sa] situation personnelle en ce moment ». Serait-il en train d’essayer de trouver une place dans la liste des prétendants à une grâce présidentielle ? À bon entendeur…
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