Le gouvernement US détient 1 % de tous les bitcoins, et le bullrun n’y changera rien
Cacher ces bitcoins que je ne saurais voir. Pendant de nombreuses années, nous avons entendu que Bitcoin était la monnaie des terroristes, du blanchiment d’argent et qu’il fallait protéger la population générale de cette dangereuse monnaie magique d’internet. Représentants de gouvernement, de banques centrales ou encore de grandes institutions financières répétaient à l’envi, et parfois jusqu’à la nausée, cette doxa largement relayée par les grands médias mainstream. Cependant, dans l’ombre et dans la plus grande discrétion, des États accumulaient gentiment des bitcoins. Ô bien sûr, ils n’en achetaient pas, non, mais ils gardaient ceux qui avaient été saisis lors de diverses affaires judiciaires, et à la fin du compte, ça commence à en faire beaucoup ! Faisons le point aujourd’hui sur ce drôle de paradoxe et sur le double jeu de certains gouvernements, à commencer par celui des États-Unis qui détiendrait près de 1 % de l’offre totale de bitcoins sur la planète !
Les États-Unis possèderaient déjà 1 % de la quantité totale de bitcoins
Faire l’inventaire de qui détient quoi dans le milieu des cryptoactifs n’est pas chose aisée, et même si la transparence de la blockchain rend l’exercice a priori faisable, c’est loin d’être une sinécure. Depuis de nombreuses années, certains spécialistes tentent de tenir le compte et ce sont les États-Unis qui attirent tous les regards avec de retentissantes affaires qui ont donné lieu à des saisies records. On pense bien sûr à Silk Road et à ses centaines de milliers de bitcoins, mais aussi à bon nombre de dossiers qui ont tourné autour de cette plateforme du Darknet.
Dernièrement, ce sont les deux pirates de Bitfinex qui ont collaboré avec la justice, eux qui sont à l’origine du vol de 120 000 bitcoins et qui ont, sans vraiment le vouloir, participé à faire augmenter la cagnotte de BTC de Washington ! Alors bien sûr, les USA en ont vendu, et beaucoup, mais dans l’ensemble la balance est largement positive et la première puissance du monde serait à la tête d’un véritable trésor numérique. Les experts cités notamment par Bitcoin Magazine s’accordent sur le chiffre de 200 000 unités, ce qui représente, avec un BTC à 67 000 dollars, un peu plus de 13 milliards ! De plus, sachant que l’offre est de 21 millions, faîtes le calcul, on est bien sur 1 % du total entre les mains de la Maison-Blanche.
D’autres pays sont (peut-être) en train d’en accumuler
Mais les États-Unis ne sont pas le seul pays à avoir des bitcoins dans ses caisses. On poursuit l’enquête avec le Royaume-Uni qui a reconnu avoir saisi 61 000 bitcoins dans une affaire au mois de janvier dernier, quand l’Allemagne en a récupéré 50 000 dans une sombre affaire de piratage informatique. Que vont-ils en faire ? Les vendre ? Les garder en réserve ? Pour l’instant, le mystère reste entier, mais cela alimente forcément les extrapolations plus ou moins farfelues. À ce titre, citons Edward Snowden qui partageait récemment une réflexion à ce sujet.
Pour lui, au cours de l’année 2024, nous apprendrons qu’un grand État détient des bitcoins depuis des années et qu’il compte bien les garder. Pas plus d’informations sur le nom de ce pays, ni sur ses sources, mais cela intrigue forcément les observateurs. Ceci d’autant plus qu’un mystérieux portefeuille a acheté 100 BTC pendant plus d’un mois entre février et début mars, jusqu’à en avoir 3 806. Baptisée Mr.100 sur les réseaux sociaux, cette personne est toujours inconnue et de nombreuses théories ont circulé sur internet. Exchange ? Riche investisseur ? Certains préférèrent imaginer que ce serait un Etat qui fait son shopping et après déductions, cela pourrait être un pays du Moyen-Orient. Qatar, Arabie Saoudite ou encore Émirats arabes unis sont sur la shortlist des détectives de la blockchain.
Et si, à l’instar du Salvador, de nombreux pays se mettaient à acheter des bitcoins pour renforcer leur trésorerie et leur économie ? Et si une course effrénée aux bitcoins se lançait tout autour du globe ? En ce jour de nouvel ATH pour la première crypto mondiale, il est bien permis de rêver un peu, non…