Le cofondateur de Terra, Daniel Shin, sur le banc des accusés en Corée du Sud
Il y a presque un an, l’écosystème Terra a subi une implosion qui a eu un impact significatif sur le cours des cryptomonnaies dans notre écosystème. Depuis lors, les fondateurs, Do Kwon et Daniel Shin, sont traqués par les autorités judiciaires sud-coréennes et américaines. Aujourd’hui a eu lieu la première audience préliminaire pour Daniel Shin, lançant ainsi une procédure à venir qui sera probablement sans fin.
Le procès d’une affaire à plus de 40 milliards de dollars
Les procureurs sud-coréens ont inculpé Daniel Shin et neuf autres personnes en avril dernier pour violation de la loi sur les marchés des capitaux, suite à une enquête sur les pratiques répréhensibles présumées de Terraform. Ces actes ont entraîné une perte de plus de 40 milliards de dollars pour les investisseurs.
Cependant, à la demande des avocats de Shin, la date de l’audience préliminaire a été repoussée au 28 août afin de permettre une « assistance technique » sur le dossier.
Terra (LUNA) un « projet fictif »
À noter que lors de cette audience préliminaire, le tribunal n’a pas mâché ses mots concernant Terra et Terraformlabs. Le projet de stablecoin algorithmique a été qualifié de « fictif » par le bureau du procureur du district sud de Séoul en avril.
Rien d’étonnant lorsque l’on voit les dommages considérables pour les investisseurs, mais des bénéfices estimés à 463 milliards de wons (environ 354,3 millions de dollars). À l’époque, les autorités avaient également gelé des avoirs d’une valeur de 247 milliards de wons.
De son côté, Do Kwon a été condamné à 4 mois de prison au Monténégro pour usage de faux documents d’identité. Son extradition vers la Corée du Sud ou les États-Unis dans le cadre de l’affaire Terra sera effectuée ultérieurement. Affaire à suivre.
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