Web3 : le Japon veut accélérer sa transition aux nouvelles technologies numériques
Le web3 au service du « Cool Japan » – Les autorités nippones ont bien l’intention de continuer à promouvoir cette philosophie qui participe au rayonnement du pays bien au-delà de ses frontières. Le Japon aime la technologie, l’innovation et veut le faire savoir à travers cette idée du « Cool Japan ». Cependant, il ne s’agit pas pour autant de laxisme. D’ailleurs, le régulateur national fait partie des plus intransigeants. On a ainsi vu Coinbase renoncer à ses activités au pays du soleil levant le mois dernier. Le Premier ministre a pourtant exprimé récemment tout le bien qu’il pensait de la blockchain et ce qu’il projette de faire avec son gouvernement. Direction Tokyo pour faire le point.
Le Premier ministre japonais en fin pédagogue face aux députés
C’est la semaine dernière devant la commission du budget de la Chambre des représentants que le Premier ministre du Japon s’est exprimé à ce sujet. Fumio Kishida a notamment répondu à des questions sur les nouvelles technologies venant de Masaaki Taira, un membre du Parti libéral démocrate. Il a tout d’abord commencé par expliquer en détail ce qu’était le web3, la blockchain et les différents concepts comme les NFT, les DAO et les cryptos à l’ensemble de l’auditoire.
Fumio Kishida a même fait rire l’assemblée en disant qu’il invitait tout le monde à aller consulter Google, car s’il devait tout expliquer, cela prendrait beaucoup trop de temps ! Avec des schémas faits maison, il a ainsi détaillé plusieurs axes de réflexion de ses équipes. Notamment les NFT et les DAO.
Les autorités japonaises sont intéressées par les NFT, les DAO et les MNBC
Concernant ces organisations autonomes décentralisées et les jetons non fongibles, il a fait la déclaration suivante :
« Si vous considérez les DAO par exemple, les personnes qui s’intéressent aux mêmes problèmes sociaux peuvent former une nouvelle communauté. (…) Les NFT peuvent également être utilisés pour diversifier les revenus des créateurs et fidéliser les fans. »
Masaaki Taira, qui a interrogé le Premier ministre, est le président du groupe de travail gouvernemental sur la politique du Web3. Ce dernier a précisé devant ses collègues parlementaires que l’exécutif travaillait en concertation avec les services fiscaux sur toutes ces questions. Il a ensuite annoncé qu’un projet pilote de yen numérique devrait être lancé au printemps 2023.
La mutation numérique du Japon accélérée par le web3
Mais ce député ne veut pas en rester là. Il souhaite avancer sur de nombreux sujets liés à la transformation du pays. C’est ainsi que son cabinet a récompensé en septembre dernier des élus pour leur engagement en faveur du numérique et de l’écologie avec des NFT. Masaaki Taira s’est montré très enthousiaste et a encouragé la chambre des Représentants à voter les lois en faveur du changement et a conclu son intervention de la façon suivante :
« Je pense que ces technologies comme la blockchain et tout ce qui concerne le Web3 sont efficaces pour résoudre les différents problèmes [de transformation numérique] que nous avons. »
Mais, une personne est venue refroidir les ardeurs numériques du gouvernement. Il s’agit du directeur général adjoint du Bureau de développement et de gestion de la stratégie de l’Agence des services financiers. Il a tenu à rappeler que la régulation devait être similaire à celle des banques, voire plus stricte. Le dénouement de l’affaire FTX Japan est d’ailleurs attendu dans les semaines qui viennent.
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