Mort de Bitcoin : Comment la BCE tente (encore) d’enterrer le roi des cryptomonnaies
Trouble obsessionnel de la BCE ? – Les sites donnant le nombre de morts annoncées de Bitcoin (BTC) recensent pas loin de 500 avis de décès du roi des cryptos, depuis sa création en janvier 2009. La Banque centrale européenne (BCE) vient d’ajouter sa pierre à l’édifice mortuaire (prématuré). Ses représentants nous parlent si souvent (et toujours en mal) des cryptomonnaies décentralisées que l’on se demanderait presque d’où vient cette obsession. Réponse (évidente) en conclusion.
Le BTC, si « insignifiant » que les banquiers ne cessent d’en parler
La Banque centrale européenne vient de rendre service aux détracteurs de Bitcoin. Elle vient, en effet, de publier sur son blog un condensé de tous les clichés possibles et imaginables sur la plus ancienne et valorisée des cryptomonnaies. « La dernière bataille de Bitcoin », le titre est prometteur.
La BCE semble bizarrement vouloir s’acharner sur une chose qu’elle considère déjà comme morte. L’actuelle stabilisation et résistance des cours de Bitcoin, après la catastrophe FTX, ne serait ainsi qu’un « dernier souffle » avant « l’insignifiance ». Rien que ça !
« L’apparente stabilisation de la valeur de Bitcoin est probablement un dernier souffle artificiellement induit avant que la cryptomonnaie ne s’engage sur la voie de l’insignifiance. Le blog de la BCE examine la situation de Bitcoin dans un contexte de volatilité généralisée sur le marché des cryptomonnaies. »
Un concours de clichés plus démagogiques les uns que les autres
La « dernière bataille »… avant la Victoire de Bitcoin, peut-être ? En tout cas, quand on voit l’inflation à deux chiffres de la zone euro, on se demande si la monnaie unique ne va pas avoir de gros problèmes avant l’invention de Satoshi Nakamoto. Surtout qu’on rappellera que la présidente de la BCE, Christine Lagarde, n’a pas vu venir cette inflation « sortie de nulle part ».
Premier reproche cité : Bitcoin serait « rarement utilisé » pour des transactions légales. La faute à qui ? Quasiment tous les gouvernements (le Salvador étant une exception évidente) imposent des taxations rédhibitoires (par leur coût et par leur complexité) sur l’utilisation des cryptomonnaies. En France par exemple, 30 % d’imposition sur les plus-values, et ces dernières devraient être calculées à chaque achat d’un café ou d’un pain en BTC : super pratique et pas du tout repoussoir, ni confiscatoire (sarcasme, quand tu nous tiens).
Autre cliché éculé : Bitcoin est un « pollueur sans précédent ». Tirer sur la corde écologique fait toujours vendre. Nous n’allons pas perdre de temps ici à répondre encore une fois à cette idée reçue, les preuves de son utilité, bien supérieures à sa « pollution » exagérée, ayant maintes fois été abordées.
La BCE à la ramasse : la mode « Bitcoin est mort » est passée
En plus de cela, il faut tout de même signaler que la BCE a un sacré train de retard. En effet, prédire « la Mort » de Bitcoin est à la mode au moment des pics sur ses cours. Lors des bull run de 2017 (124 morts) et de 2021 (47 morts).
Chose intéressante, l’intensité de ces fins annoncées est généralement au plus bas quand un bottom stable (bas de marché) est justement atteint sur les prix du BTC. Même l’explosion de FTX n’a pas su remotiver les prédictions mortelles pour Bitcoin récemment (heureusement que la BCE est là pour ça).
Mais tirer sur l’ambulance n’est pas un problème pour la Banque centrale européenne, dès lors qu’il s’agit de Bitcoin. Après tout, c’est son privilège exclusif de battre monnaie (et de faire tourner la planche à billets) qui est ici menacé par la plus vénérable des cryptos. Pourtant, si Bitcoin est promis à disparaître, pourquoi Christine Lagarde souhaite-t-elle déjà un règlement MiCA II, alors que le premier règlement MiCA ne rentrera pas en application avant 2024 ? Bitcoin et ses semblables décentralisés, si « insignifiants », devraient être morts bien avant dans la logique de la BCE, non ?
En France, au moins les choses sont claires ! Enregistrement auprès de l’AMF, statut de PSAN, la plateforme de CZ est dans les clous. Courrez vous inscrire sur Binance, et tentez de remporter jusqu’à 1000 $ par match de coupe du monde grâce à vos pronostics sans risquer le carton rouge ! (lien commercial).