Bitcoin moins énergivore que le système bancaire – Le rapport qui renverse la tendance
Économie d’énergie – L’univers encore jeune de la cryptomonnaie souffre déjà de nombreux lieux communs et autres clichés. La gestion de l’énergie et la consommation nécessaire pour miner du BTC en est un exemple. Face à cette injustice qui condamne parfois trop rapidement Bitcoin et sa consommation, le rapport Bitcoin : Efficacité énergétique des crypto-paiements a comparé la consommation de la finance traditionnelle à celle de Bitcoin ainsi que l’efficacité énergétique des deux moyens de paiements. Résultats.
Bitcoin, une cryptomonnaie qui déborde d’énergie
Le rapport Bitcoin : Efficacité énergétique des crypto-paiements est publié par Valuechain un cabinet de conseil en paiement. Il a fallu quatre ans pour parvenir aux résultats obtenus dans cette étude dirigée par Michel Khazzaka, ingénieur en informatique, cryptographe et consultant blockchain.
Dire que Bitcoin ne consomme pas d’énergie serait inexact et c’est le premier postulat que fait ce rapport. Dresser la liste des défauts énergétiques de Bitcoin n’est pas l’objectif du texte non plus. Pourtant, Bitcoin est victime de ses détracteurs qui aiment le déclarer persona non grata en raison de sa consommation énergivore.
En témoigne l’acharnement de l’Europe avec sa loi MiCa censée bannir les protocoles Proof of Work (Preuve de Travail), trop énergétiques d’après l’institution européenne. Source d’anxiété pour la cryptosphère, cette loi a sonné plusieurs fois la mort de Bitcoin, qui résiste. Le courroux de la SEC et de certains régulateurs nationaux et internationaux pèse aussi sur le roi des cryptomonnaies.
Pour rappel, la Proof of work, POW est un système de validation des blocs de transactions. Ce protocole résout des calculs informatiques complexes pour dénouer les transactions et ainsi leur assurer une sécurité optimum. De fait, cette technologie consomme, selon les analyses, entre 88,85 TWz à 122 TWz par an (ce dernier chiffre étant le résultat officiel fournit par le Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index).
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Les banques feraient mieux d’économiser leur énergie
Dans ce face à face, le rapport souligne qu’en fonction de l’angle dans lequel on se place, la finance traditionnelle aurait également besoin de rendre des comptes énergétiques. Le chercheur souligne avec pertinence que l’on oublie certains paramètres dans le calcul de la pollution du système bancaire. Ainsi faut-il prendre en compte l’importance de la consommation énergétique des intermédiaires, absents du côté du réseau Bitcoin :
- le transport d’argent ;
- la consommation d’énergie des infrastructures bancaires ( électricité, pollution des employés pour se déplacer jusqu’à leurs lieux de travail, pollution des convois d’argents par la Brinks etc…) ;
- le process de création des billets de banque ;
- la gestion des espèces ;
- les paiements bancaires et interbancaires.
En prenant ces paramètres en compte, l’étude arrive à un total de 4981 TWh / an. En d’autres termes, Bitcoin dépense uniquement ce dont il a besoin pour exister. Bitcoin se suffit à lui-même. En revanche, une banque dépense des frais énergétiques collatéraux pour exécuter le service que vous lui demandez. Le Lightning Network, réseau de paiement Peer-to-Peer permet la prouesse d’un paiement sans intermédiaire d’un point A à un point B. Appuyé de tout un tas de calculs que nous ne saurons reproduire, le rapport en vient alors à cette conclusion :
« Nous démontrons que Bitcoin consomme 56 fois moins d’énergie que le système classique, et que même au niveau de la transaction unique, une transaction PoW s’avère 1 à 5 fois plus efficace sur le plan énergétique. »
Banques vs Bitcoin : quel système de paiement choisir ?
Bitcoin associé au Lightning Network permettrait alors à l’actif de devenir 194 millions de fois plus efficace que le système de paiement traditionnel et plus économe que l’Instant Payment (virement immédiat proposé par les banques) ou que le système SWIFT. Il s’agirait donc pour la finance traditionnelle de réduire son émission monétaire de masse. Elle pourrait également augmenter une circulation de monnaie électronique. Les banques centrales devenant de lourds consommateurs d’énergies.
Khazzaka, face à l’évidence de ces études, a déclaré à nos confrères de Coin Telegraph :
« Bitcoin Lightning, et Bitcoin, en général, sont des solutions technologiques vraiment géniales et très efficaces qui méritent d’être adoptées à grande échelle. »
La capacité de Lightning Network est également évoquée, pour son efficacité face à une adoption de masse. Le réseau Bitcoin peut encaisser 31 milliards de transactions par jour contre 31 millions pour les réseaux de paiements traditionnels. Cet écart est dû aux systèmes transfrontaliers. Ils souffrent d’un nombre restreint de transactions par seconde (environ 1 000 par seconde pour le système de paiement SWIFT).
« En conclusion, Lightning au niveau d’une transaction unique permet à Bitcoin d’atteindre 194 millions de fois plus d’efficacité énergétique qu’un paiement classique et jusqu’à 1 million de plus qu’un paiement instantané, (…). »
Chute de Bitcoin, marché baissier pour les cryptomonnaies, courroux de la régulation, contexte macroéconomique dégradé… autant de menaces qui planent au-dessus de Bitcoin. Rejeté par les médias mainstream qui auparavant l’aimaient en cachette, un rapport tel que celui-ci est bienvenu voir essentiel en ces temps moroses. Nous ne ferons pas l’économie du verbe pour vanter les mérites de la création de Satoshi Nakamoto.
Si arrivé à la fin de cet article vous n’êtes toujours pas convaincu de l’importance vitale de prendre le train de Bitcoin et des cryptomonnaies, quittons-nous bons amis : rien ni personne n’y parviendra ! À défaut, n’attendez plus pour préparer l’avenir en allant vous inscrire sur la plateforme Binance, LA référence absolue du secteur (lien affilié).