Ethereum face à ses challengers : les Layers 2 explosent tous les records
L2 to the moon – Depuis la moitié de l’année 2020, les frais de transactions ont été victimes d’une importante volatilité sur Ethereum. Face à ces problèmes répétés de congestion, de nombreuses solutions dites de seconde couche (layer 2) ont fait leur apparition. En l’espace d’un an, la TVL de ces réseaux a augmenté de plus de 15 000%.
7,4 milliards de dollars : nouvel ATH pour les L2
À la fin de l’année 2020, un nouvel écosystème a vu le jour sur la blockchain Ethereum, celui de la finance décentralisée (DeFi). En pratique, celui-ci propose une version décentralisée des produits financiers classiques. Emprunt, épargne, produits dérivés, rien n’est laissé pour compte.
Cependant, les performances du réseau Ethereum n’étaient pas en mesure de traiter le nombre grandissant de transactions. Par conséquent, une congestion importante s’est installée sur Ethereum, amenant inévitablement une explosion des frais de transactions (fees).
Heureusement, de nombreux développeurs étaient déjà en train de trouver des solutions à ce problème de congestion. La solution retenue fut de déporter les transactions ainsi qu’une partie de leur traitement hors de la blockchain principale d’Ethereum. Ainsi, plusieurs équipes de développeurs ont démarré ou continué le développement de solutions de seconde couche, semblable au Lightning Network que nous connaissons sur Bitcoin depuis plusieurs années et qui vient d’être implémenté sur la plateforme d’échange Kraken.
Il aura fallu attendre la fin de l’année 2021, pour que la majorité de ces solutions soient finalement déployées sur le mainnet d’Ethereum.
Depuis janvier 2021, la TVL (Total Value Locked) des layers 2 a augmenté de 15 000%. Ainsi, celle-ci est passée de quelques 48 millions de dollars en janvier 2021 à un ATH de 7,4 milliards de dollars le 2 avril dernier.
Arbitrum : le roi des L2
Le réseau Ethereum compte une vingtaine de réseaux de seconde couche, tous référencés par le site L2Beat.
Parmi ces projets, sept dont un particulièrement, se démarque du lot en captant l’écrasante majorité de la TVL.
Ainsi, en pole position, nous retrouvons le réseau Arbitrum réunissant 4 milliards de dollars de TVL, soit 56% de l’ensemble des liquidités circulant sur les secondes couches. Cette première place lui est assurée par le déploiement de nombreux protocoles historiques d’Ethereum. En effet, nous y retrouvons les classiques SushiSwap, Curve Finance ou encore Uniswap, qui ont fait la renommée de la DeFi sur Ethereum.
Derrière lui, dYdX, Optimism, Metis, Loopring, Boba et zkSync réunissent entre 155 et 900 millions de dollars de TVL.
Des solutions pas dénuées de risques
Évidemment, bien qu’elles soient présentées comme des solutions miracles au problème de congestion d’Ethereum, les layers 2 ne sont pas dénués de risques.
Dans un premier temps, la validation des transactions y est souvent extrêmement centralisée. En effet, plusieurs réseaux reposent sur un nœud dit Sequencer qui a pour mission de réceptions et valider les transactions. Cependant, cela crée un « single point of failure ».
Par exemple, le réseau Arbitrum s’est retrouvé hors ligne pendant plusieurs heures suite à la défaillance de son nœud Sequencer.
De surcroît, toutes ces solutions ne republient pas toujours les transactions sur le mainnet d’Ethereum, solution qui permet d’hériter en partie de la sécurité du réseau Ethereum.
Le site L2Beat explique très bien les risques inhérents à ces solutions de seconde couche.
En début de semaine, le réseau Boba Network a finalisé un premier tour de financement. Cette levée de fonds de 45 millions de dollars permet à l’entreprise de dépasser le milliard de dollars de valorisation.
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