Des débuts au JdC à l’avenir de Node Guardians – Si Sami m’était conté -Podcast GRT IQ
« Med school drop out » – A l’occasion du podcast GRT IQ, Sami s’est confié en longueur sur son parcours. Il raconte comment il est progressivement tombé amoureux des cryptos et à quel moment une évidence s’est imposée à lui : « les cryptos sont l’extension de la liberté numérique ».
Le Cryptorriculum Vitae de Sami
Sami est passionné de tech depuis qu’il est ado. Il a rapidement développé une fibre entrepreneuriale et acquis une mentalité business. Très intéressé par l’informatique et les sciences appliquées, Sami découvre les cryptos peu de temps après l’ICO d’Ethereum. Il voit régulièrement un très bon ami lui vanter l’intérêt de cette nouvelle technologie. Et oui, l’aventure crypto commence très souvent par un pote qui nous shill son projet préféré ! Pas encore piqué par les cryptos, ni tombé dans le rabbit hole, un tournant intellectuel se produit quand Sam découvre un peu plus comment fonctionne le mécanisme de Zcash (monnaie privée). Sans se mouiller encore, Sam avait des gens dans son entourage qui étaient déjà skin in the game (impliqués en anglais). Intéressé, il observait, de loin.
Le déclic vient quand il se rend compte qu’un échange honnête de valeur est possible en ligne, sans tiers d’autorité ni intermédiaire. C’est là que Sami saisit le potentiel que représentent les cryptomonnaies et qu’il commence à creuser le sujet, en lisant, en discutant et en écoutant.
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Genesis block : Started from Toulouse now we here
Sam commence à tutoyer les enjeux et les opportunités concrètes permises par Bitcoin. Il discute crypto régulièrement à l’occasion du Beercoin, petit club qui s’est organisé à Toulouse. Bitcoin était central à l’époque même si certains s’intéressaient déjà aux altcoins. Petit à petit une communauté émerge et réunit une quinzaine de profils tous singuliers, mais que la vie a poussé vers les cryptos. Des amitiés naissent.
C’est notamment le cas avec Benoît et Morgan. Avant l’arrivée du Journal du Coin, ils alimentent le blog Bitconseil. Bitconseil était spécialisée dans le conseil sur Bitcoin et les cryptomonnaies, collaborant notamment avec des entreprises du CAC 40. Ils rencontrent ensuite Romain et Lucas (fondateurs du blog Journal du Coin à l’époque). Ils décident de fusionner leurs forces pour continuer à partager leur passion en essayant de porter le sujet en France.
5 ans plus tard, le JdC est passé de 5 personnes à plus de 40 collaborateurs, et de quelques lecteurs à 1,69 million d’utilisateurs en janvier 2022 d’après Google Analytics.
Après 3 ans en médecine, Sam ne se sent plus à sa place et décide de prendre une année pour lui et pour travailler à fond sur le Journal du Coin. Un an plus tard, c’était clair : « exit médecine, hello cryptos ».
Les choses ont-elles changé depuis la fondation du Journal en 2017 ?
« Les gens sont avertis, et un homme averti en vaut deux donc les choses progressent. Un phénomène de syndrome post-traumatique a été développé par les victimes de rugs et autres ICO foireuses de 2017. Des jetons révolutionnaires du top 10 qui sont officiellement morts ou creusent encore, à deux doigts de trouver du pétrole. Les choses ont évolué et l’espace a l’air plus mature. Assez pour que les cryptos soient là pour rester. »
Quand as-tu découvert The Graph ?
« J’ai découvert le projet en 2019 ou 2020 et j’ai trouvé les explications de Yaniv Tal très intéressantes. Quand je trouve quelque chose ou quelqu’un d’intéressant, je creuse. C’était le cas avec The Graph, qui facilite la construction de Dapps pour les développeurs et les débarrasse notamment de certaines tâches (comme maintenir un serveur d’archives par exemple). Pendant le Defi Summer 2020 j’étais en contact avec beaucoup de développeurs qui m’en parlaient en bien et m’ont aidé à comprendre concrètement ce que cela allait leur permettre de faire.
Nous avons ensuite invité Yaniv sur la chaîne Youtube du Journal du Coin en septembre 2020. Depuis, The Graph est déployé et utilisé sur plusieurs réseaux. La technologie, qui paraissait prometteuse, s’est révélée être un très bon outil pour faire avancer les blockchains. »
Quelle est la place de GRT dans le Web 3 ?
« Son rôle est clé. En tant que chef de projet, tu as besoin d’équipes agiles et qui savent construire vite avec un capital limité le plus souvent. Un outil permettant d’économiser en coûts d’infrastructures et évitant de maintenir des serveurs pour exploiter certaines données vitales fait gagner du temps. Tu n’es plus obligé de maintenir une équipe sur ce genre de tâches. Ainsi, tu dégages des ressources mentales, financières et autres que tu peux désormais allouer ailleurs.
Ce genre d’initiative est la clé car elle simplifie l’organisation du travail. Cela permet de se concentrer sur du travail plus opérationnel. C’est autant de temps qui n’est plus accaparé par le maintien de l’infrastructure. Une partie essentielle pour faire fonctionner le protocole en toute sécurité et assurer sa décentralisation.
Cela peut permettre d’attirer également des développeurs du web 2. Les protocoles blockchains et le compromis permanent (scalabilité – décentralisation – sécurisation) qu’ils doivent trouver n’est pas évident. Pour passer de 200 millions de portefeuilles actuellement à 2 milliards et vraiment parler d’adoption de masse, nous avons besoin de ce genre de projets et d’une infrastructure solide et décentralisée.»
Quelle est ta définition du Web 3 ?
Après un petit éclat de rire, Sami enchaîne : « Je ne suis pas trop fan de ce terme Web 3. J’ai l’impression que c’est ce genre de sigle derrière lequel on essaie de ranger à peu près tout. En revanche, l’expression en elle-même est astucieuse et renvoie à l’évolution du web décrite dans le rapport Messari. La propriété et la souveraineté sont ce qui me préoccupe le plus. Les cryptos sont l’extension de la liberté numérique et c’est ce qui compte. Personnellement, utiliser des cryptos me fait sentir plus libre, et le Web 3 c’est finalement ça dans un bel emballage. Ça regroupe tous les outils qui vont permettre cette liberté en ligne.
Mais si on est pragmatiques, est-ce que le Web 3 va être totalement décentralisé ? J’ai quelques doutes. Mais tant qu’on pourra utiliser des protocoles qui le sont vraiment, je pense qu’on peut espérer de grande choses »
Peux-tu nous en dire plus sur ton projet Node Guardians ?
Le projet Node Guardians est une suite logique du travail et de la ligne directrice du Journal du Coin. En termes d’éducation, d’apport de ressources pour se former et apprendre les rouages techniques des blockchains en général. Et la demande est là, même en français.
Les fondations et protocoles ont des besoins critiques en infrastructure. Pour embarquer des millions de gens de façon sécurisée et décentralisée, il faut une armada de développeurs qui maintiennent le bateau à flot. Notamment pour les solutions de staking. Ce sont soit des ressources qui peuvent être mieux utilisées, soit qui peuvent être plus décentralisées qu’actuellement.
C’est là que vient l’idée de proposer le staking non-custodial différemment. Le but est de créer un outil qui simplifie la distribution de tâches techniques au sein d’un projet, tout en participant à l’éducation sur les enjeux de sécurisation d’un réseau PoS (Proof of Stake).
En sensibilisant à ses questions, on peut rendre plus accessibles les ressources pour faire tourner son propre nœud par exemple. Ce qui par ricochet aide à décentraliser le réseau et participe à sa sécurisation.
Au-delà de l’aspect staking, Node Guardians développe un outil pour mettre en relation des protocoles ou layers 1 avec des développeurs. Les protocoles créent leur espace et ajoutent des demandes pour par exemple monter un subnet sur Avalanche, obtenir un guide complet sur comment adapter Anchor à Solana.
Le développement est fastidieux et très chronophage. Offrir la capacité à des équipes de recruter pour une tâche précise, offre un gain en fluidité au même titre qu’une opportunité pour le développeur sélectionné.
Si arrivé à la fin de cet article, vous n’êtes toujours pas convaincu de l’importance vitale de prendre le train de Bitcoin et des cryptomonnaies, quittons-nous bons amis : rien ni personne n’y parviendra ! À défaut, n’attendez plus pour préparer l’avenir. Courez vous inscrire sur Binance, LA référence absolue des exchanges cryptos, et économisez 10% sur vos frais de trading en suivant ce lien (lien commercial).