Mark Zuckerberg déclare son amour de Bitcoin (et rend chèvre la communauté crypto)
De la biquette au Bitcoin – Paradoxalement, incarnation historique d’une certaine forme de geekitude et d’un pan entier de la web-culture, le patron de Facebook n’est pas pour autant réputé pour son sens de l’humour et ses talents de concepteur de mèmes Internet. S’il laisse sans peine cette fonction à un certain autre milliardaire amateur de second degré et de cryptomonnaies aussi canines qu’inutiles, Mark Zuckerberg vient cependant de prouver que – lui aussi – était capable de mêler crypto et bestioles incongrues. Ainsi, en publiant aujourd’hui une photo de ses deux chèvres domestiques, mais surtout en dévoilant leurs étonnants patronymes, Mark semble vouloir faire passer un message sur Bitcoin… la seule question qui demeure est : lequel ?
Mark, patron de Face-bouc et amateur de Bitcoin ?
Outre l’extrême satisfaction de pouvoir enfin placer ce jeu de mot de boomer digne de tante Janine, le sobriquet est particulièrement à propos au regard de la photo du jour, que je vous propose de découvrir tout de suite :
Très honnêtement, si ce n’était pas parfaitement vrai (et vérifiable par ici), ça ressemblerait à un poisson d’avril à la bourre ou à une vulgaire fake news, un peu comme celle qui laissait croire il y a peu que Facebook s’apprêtait à révéler au monde posséder en propre du BTC dans sa trésorerie.
Mais là, on est bien dans la vraie vie (étonnamment champêtre d’ailleurs) de l’entrepreneur derrière le « F » de GAFAM, un garçon qui, s’il garde donc le goût des choses simples (on imaginerait plus Elon Musk avec des éléphants nains ou des bélugas dressés), prend soin de tenter de déclencher un petit buzz sur les noms respectifs de ses biquettes favorites : Max et Bitcoin donc. Des noms de baptême que certains ont rapidement interprétés comme la démonstration du fait que Mark Zuckerberg n’était finalement rien d’autre qu’un pur Maximaliste du Bitcoin en plein coming out.
I Goat the blues
Goat (« chèvre » en anglais, restez connecté pour de prochaines leçons), il se trouve que c’est également un acronyme souvent utilisé dans l’écosystème crypto : G.O.A.T, pour Greatest Of All Time, « le meilleur de tous les temps ».
Si le qualificatif sied parfaitement à Bitcoin (et si vous n’en êtes pas convaincu, cet article de Ludovic vous le démontrera), difficile de savoir si ce bon vieux Mark tente avec élégance de faire une inception de signification dans le sous-entendu reflétant ce qu’il pense vraiment de Bitcoin, ou s’il s’agira simplement d’un mirage sémantique, une forme de paréidolie propre à notre capacité à trouver du sens partout, y-compris (et surtout) dans l’absurde.
Et de l’absurde, notre petite crypto-communauté en à à revendre ces jours-ci…Du listing il y a quelques heures par Binance d’un sous-Doge au grand dam d’une communauté oscillant entre hilarité et colère, jusqu’à ce banquier londonien qui claque la porte, parce que ce même Doge l’a rendu riche en 3 mois (rassurez-vous, on en reparle tout à l’heure), l’ambiance n’est plus à une bouffée délirante près.
Des chèvres, de jeux de mots douteux, un Mark Zuckerbeg qui est occupé sur d’autres terrains crypto-monétaires…Tout porte à croire que le californien farceur a simplement voulu gentiment troller la communauté crypto. Une raison de plus pour conserver la tête froide en ces temps mouvementés, et pour vous souvenir que tous les motifs seront bon pour tenter de vous faire prendre des vessies pour des lanternes. Il ne serait d’ailleur pas étonnant que quelqu’un n’ait pas déjà eu l’idée d’un GoatCoin… oh wait.