Japon : la régulation des exchanges en 5 points

Les régulateurs financiers du Japon imposent des normes toujours plus sévères aux plateformes de change pour qu’elles puissent opérer. Ces mesures découlent du long combat mené par le gouvernement pour protéger ses citoyens des risques spéculatifs, et exigent de se doter des moyens nécessaires pour faire face aux nombreux piratages informatiques.

FSA-JaponComme évoqué dans un article paru récemment, le Japon met à jour les conditions nécessaires pour qu’une plateforme d’échange puisse obtenir une licence lui permettant d’opérer sur le sol japonais. D’abord Mt. Gox, puis Coincheck, le pays du Soleil Levant réunit à lui seul les plus grands piratages dans l’histoire de la cryptomonnaie. Ces mesures en 5 points sont ainsi le résultat de ces mésaventures et expériences qu’il ne veut plus revivre. En voici les détails :

  • Interdiction de stocker des cryptomonnaies sur des ordinateurs liés à Internet et application de plusieurs mots de passe pour les transferts ;
  • Mettre l’accent sur les mesures pour la prévention du blanchiment d’argent ;
  • Séparer les actifs des clients des actifs de la plateforme ;
  • Suppression des cryptomonnaies anonymes ;
  • Séparation entre les actionnaires et la direction de l’entreprise, ainsi qu’entre les gestionnaires d’actifs et les ingénieurs en charge du système.

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Même si les nouvelles applications pour obtenir la licence d’exchange n’ont pas encore commencé, les plateformes déjà présentes ont intérêt à s’aligner à temps pour continuer à exercer au Japon. Certaines, voient pourtant ces régulations comme trop draconiennes pour le maintien des opérations, dont Kraken et Binance qui ont préféré quitter le territoire.

Sources : Asia.Nikkei ; Bitcoinist || image from Shutterstock.com

Vincent

Vivant en Chine depuis 7 ans, j’ai découvert les cryptos dans un univers fermé, mais là où tout est possible. Amateur presque fanatique de cette monnaie révolutionnaire, je cherche à vous partager le récit de mon exploration quotidienne dans ce nouveau monde numérique.