CEO de Lazard : les cryptomonnaies pourraient remplacer le dollar

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Lors d’un entretien chez Bloomberg au cours duquel Ken Jacobs, PDG de Lazard – grand groupe financier d’investissement et de gestion d’actifs avec près de 250 Milliards d’actifs – s’est vu demander quels étaient les risques et les opportunités dans le futur pour les États-Unis, ce dernier a avancé son compte-rendu de la situation actuelle.

Le seul risque serait la surchauffe économique, dans un premier temps, qui reste fort peu probable étant donné que l’inflation est contrôlée jusqu’à présent.

Sur le moyen et le long terme, certains enjeux sont à prendre en considération, affectant tous fortement le succès des États-Unis. Il rappelle alors que durant la dernière décennie, les trois piliers majeurs étaient :

  • la démographie du pays qui s’essouffle ;
  • le “soft power” basé sur la diplomatie et les relations multilatérales (remis en question récemment) ;
  • l’État de droit.

C’est sur le deuxième pilier que s’attarde Ken Jacobs et mentionne la possibilité d’émergence d’une nouvelle monnaie.

Si le soft power a été si bénéfique ces derniers temps, c’est que le dollar y est pour beaucoup. Mais cette monnaie est récemment soumise à la tentation de divers pays à la concurrencer. “Cela ne se fera pas de si tôt et ce n’est pas envisageable” poursuit-il, étant donné que les autres devises sont encore trop faibles.

Néanmoins, les technologies naissantes comme les cryptomonnaies pourraient éventuellement devenir une alternative, ce qui affecterait grandement l’économie du pays dans sa globalité.

Sources : Lazard ; Bloomberg || image from Shutterstock

Jean-Armand Figeac

Jean-Armand est basé à Zürich et travaille depuis 2018 comme Consultant Blockchain pour l’entreprise phare du marché suisse des télécommunications . Son parcours dans la Fintech a débuté en 2016 comme analyste risque de crédit au sein d’une start-up Zurichoise. Il a oeuvré de nombreuses années pour diverses entreprises internationales de renom, des PME et TPME sur trois continents durant ces dix dernières années. Diplômé d’un Master en Banque et Finance de l'Université de Lucerne, Jean-Armand passe la majeure partie de son temps libre à perfectionner ses connaissances dans les langues étrangères telles que le russe, le swahili, l’arabe et l’allemand.

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