Blood Machines projette ses NFT depuis le festival de Cannes jusque dans le métavers

Ground control to major Tom – En 2019, l’ovni cinématographique français “Blood Machines” débarquait en salle. Entre French-Tech ciselée et French-Touch hallucinée, le duo de réalisateurs Seth Ickerman nous livrait un nouvel opus au format atypique. 50 minutes d’un opéra cosmique en trois actes, mi-clip vidéo, mi-cinéma d’auteur, qui nous avait à l’époque scotché dans un futur dystopique à forte réminiscence eighties. En passe de devenir iconique, le phénomène « mécanorganique » se projette désormais un peu plus loin dans l’allégorie technologique, aux frontières du réel. Depuis quelques jours, une première collection capsule de NFT issus de l’univers “Blood Machines” a été mise en vente. Pour l’occasion, le célèbre protocole de DeFi gamifiée Cometh a décidé d’embarquer en urgence à bord du vaisseau. Braquons nos telescopes sur un OVNI qui s’apprête à conquérir la terre.

Le Journal du Coin vous propose cet article promotionnel en collaboration avec Blood Machines.

Blood machines : des NFT pour se téléporter dans le métavers

Seth Ickerman et Logical Pictures, en partenariat avec Cascade8, lancent une collection inédite de NFT basés sur l’univers Blood Machines. L’objectif est de créer une expérience inédite pour les fans du film de science-fiction ayant défrayé la chronique du cinéma underground en 2019. En effet, le NFT est aujourd’hui devenu un véritable média, singulier et reconnu, qui permet de prolonger la magie d’un univers pictural riche, notamment par les jeux vidéo et pourquoi pas jusque dans le(s) metavers.

Blood Machines est l’un de ces films à forte personnalité esthétique, jouissant d’une communauté de fans engagée. Il est naturellement apparu comme la base d’exploration parfaite pour ces nouvelles opportunités que représentent les “tokens non fongibles” au sein de l’industrie audiovisuelle. Ainsi, les NFT Blood Machines proposeront des objets virtuels basés sur des éléments clés du film, tels que des personnages, des vaisseaux spatiaux, des armes, etc.

Seth Ickerman et son producteur Logical Pictures (qui présente un film en compétition officielle à Cannes ce mercredi), lancent donc une collection inédite de NFT basés sur l’univers Blood Machines, en partenariat avec le NFT Lab de Cascade8. Des objets numériques qui seront divisés en 3 catégories : cartes, gifs et vidéos.

L'univers futuriste des Blood Machines est parsemé d'éléments iconiques de la science fiction. Les NFT qui en sont tirés sont actuellement à la vente sur Opensea
Les vaisseaux sont aussi des Blood Machines

Un partenariat stellaire en deux temps pour conquérir l’univers de la DeFi

La nouvelle ayant traversé l’espace audiovisuel et culturel français, un objet volant de DeFi incandescent s’est ainsi aligné sur la trajectoire numérique du projet. Le partenariat entre le jeu Cometh, qui vient de lever 10 millions d’euros, et Cascade8 apparaît comme une évidence tant l’esthétique du film est propice à l’extension “gaming”. 

Dès le premier visionnage, l’univers de Blood Machines nous a énormément marqué avec son contexte de conflit intersidéral, ses designs singuliers et son identité visuelle forte. Cette collaboration va enrichir l’expérience de nos jeux pour les possesseurs de NFT Blood Machines comme celle de leurs adversaires.

Jérôme de Tychey, CEO de Cometh

La première phase du partenariat est désormais activée via la vente de la première collection capsule de NFT Blood Machines. Elle se déroule actuellement sur filmseriesnft.com, accessible également sur Opensea. Une quarantaine de visuels créés spécifiquement par les réalisateurs sur la base d’images du film. Ainsi, les fans historiques ont pu acheter en avant première certains NFT déjà cultes, notamment le plus emblématique (et le plus cher) de cette collection, représentant l’affiche officielle du film.

Cette collection, outre de nombreux perks, permet notamment de faire partie de la whitelist pour la phase 2. Fin juillet, elle proposera une collection exclusive de vaisseaux et membres d’équipages Blood Machines, utilisables dans le jeu Cometh. Une opportunité qui a d’ors et déjà poussé de nombreux fans à acquérir dès aujourd’hui plusieurs de ces précieux sésames numériques. Pour connaître tous les détails, rendez-vous sur le site https://bloodmachines.com/index.php/campagne-nft/

Blood machines : des NFT à remonter dans le temps

Cette collection numérique s’annonce de toute beauté. Et pour cause, la puissance visuelle dégagée par Blood Machines en aura choqué plus d’un. Mais les vétérans de la SF, eux, sont aux anges. Le quarantenaire nostalgique est renvoyé dans sa chambre d’ado prépubère, les murs recouverts de posters arrachés aux pages centrales des cultissimes “Métal Hurlant” et autres “Mad Movies”. L’œuvre constitue un véritable hommage à la tradition d’anticipation française. Les références s’entremêlent dans une orgie esthétisante et jubilatoire que ne renierait pas un Tarantino sous acide.

Le style visuel des Blood Machines est solidement ancré dans une esthetique 80's. Les NFT emportent une part de cette nostalgie sur la blockchain
Le NFT de l’affiche est le plus important de tous

Le parti pris rétro-futuriste est très réussi, catalysé par une photographie hors-norme, saturée et suintante à souhait. Le triptyque post-apocalyptique où semblent se bousculer pêle-mêle Druillet, Moebius et Giger oscille entre une haute-technicité maîtrisée et une fraîcheur « Do-It-Yourself » totalement assumée. Une approche kaléidoscopique et outrancière qu’on croirait filmée « Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine … » en qualité super-8 fortement altérée. La synthwave puissante et granulaire de Carpenter Brut vient réhausser la poésie évocatrice déclamée sur trois actes d’un conte transhumaniste et désenchanté. La “lo-sci-fi” serait-elle née ?

La science fiction chevillée au corps

Le pitch avait immédiatement fait dresser l’oreille de tous les fans de SF :

“Deux chasseurs traquent une machine qui tente de s’émanciper. Après l’avoir abattue, ils assistent à un phénomène mystique : le spectre d’une jeune femme s’arrache de la carcasse du vaisseau comme s’il avait une âme. Cherchant à comprendre la nature de ce spectre, ils entament une course-poursuite avec elle à travers l’espace.”

Blood Machines, un film de Set Ickerman
Le trailer du film Blood Machines

La période pourrait se situer peu après la fin du film “Blade Runner”. L’histoire est présentée comme la suite du clip “Turbo Killer” que Seth Ickerman avait déjà réalisé pour Carpenter Brut. Une vidéo qui avait à l’époque remporté un énorme succès. De cette première étape va naître le projet “Blood Machines”, financé de manière communautaire par deux campagnes Kickstarter. Deux rounds qui avaient permis à l’équipe de réunir 500 000€ et de faire émerger un fan-club quasi-fanatique.

Les Blood machines saignent. La femme est Dieu

Sans chercher à raconter une histoire, le film nous emmène plutôt dans une évocation, un songe à haute teneur symbolique. Comme marquées au fer blanc, les femmes y portent une croix renversée, sur le front ou le ventre. Le signe d’une funeste malédiction qui semble viser leurs corps et leurs esprits. Elles sont poursuivies par des hommes, dans un monde d’hommes, et s’érigent en résistantes, tantôt prêtresses, tantôt guerrières, matérielles ou immatérielles.

Le film Blood Machines est un concentré de symboliques sur la liberté et l'émancipation. Rien d’étonnant à ce que les deux univers se rencontrent sur le sujet NFT
La femme est au centre de l’univers Blood Machines

Les machines sont elles aussi des femmes. Elles enfantent et protègent, à l’instar de “Mother” gouvernant jadis le Nostromo. Jean-Pierre Genet qui semble être lui aussi une inspiration majeure pour l’équipe avait d’ailleurs porté l’allégorie à son paroxysme en dotant la reine “Alien” d’un appareil reproductif pour accoucher, juste avant de mourir. Le monstre était en fait une mère, forte et libre. Une créature aimante qui donne la vie autant qu’une arme perverse de destruction massive pour l’ordre établi.

Blood Machines, en plus d’un opus dantesque et totalement déjanté, peut donc être envisagé comme un pamphlet féministe. Un regard acerbe où la beauté du corps des femmes s’exhibe et confronte les tabous. Comme Russ Meyer est ses “super-vixens”, Blood Machines sonne la charge des valkyries cosmiques à l’assaut des bien-pensances patriarcales. 

Un idéal d’émancipation fortement soutenu dans l’écosystème blockchain. Nul doute que les NFT Blood Machines trouveront leur place dans l’espace multi-dimensionnel de nos imaginaires. Pour quelques-uns, objets de cultes numériques à la gloire d’une esthétique 80’s délicieusement surannée. Pour d’autres, professions de foi inaltérables déployées pour l’éternité sur les réseaux décentralisés et bientôt les métavers.

Florent C

Père de famille de 49 ans tombé dans le bain crypto en 2017, je suis un passionné de la technologie blockchain, disruptive, libre et décentralisée. J'aime particulièrement apprendre, comprendre et expliquer tous les projets qui permettront à terme d’améliorer nos quotidiens. J’apprécie aussi de commenter à chaud les news de tous les acteurs du cryptogame.