Kraken ne répondra pas à l’enquête du procureur général de New York
Hier, le procureur général de New York a adressé une lettre et un questionnaire à 13 plateformes d’échanges, dont Kraken. L’exchange vient cependant d’annoncer qu’elle n’y répondrait pas, ayant quitté l’État de New York depuis 2015.
Somebody has to say what everybody's actually thinking about the NYAG's inquiry. The placative kowtowing toward this kind of abuse sends the message that it's ok. It's not ok. It's insulting. https://t.co/sta9VuXPK1 pic.twitter.com/4Jg66bia1I
— Jesse Powell (@jespow) April 18, 2018
Kraken ne se soumettra malheureusement pas à la requête d’Éric Schneiderman. Répondant aux interrogations de CoinDesk, Kraken a tout simplement affirmé qu’ayant fui New York depuis 2015 en raison de l’instauration de la BitLicense, elle pouvait se soustraire à cette requête.
« La BitLicense a incité Kraken à quitter New York en 2015. […] J’ai réalisé que nous avons pris la sage décision de quitter New York il y a trois ans et que nous pouvons esquiver ce projectile. » Jesse Powell, PDG de Kraken
Très peu de monde apprécie cette fameuse BitLicense. La Bitcoin Foundation protestait il y a quelques jours contre les propos de Maria Vullo qui en vantait les bienfaits, rappelant que celle-ci avait fait fuir plus d’une soixantaine d’entreprises – dont Kraken – qui l’avait décrite lors de son départ de New York comme étant :
« une créature si fétide, si cruelle que même Kraken n’a pas le courage ou la force de faire face à ses dents pointues, grandes et méchantes »
Ce départ de New York en 2015 en raison d’une réglementation trop restrictive ne peut que faire écho à son récent départ du Japon. Kraken a en effet quitté le pays probablement en raison du renforcement du cadre réglementaire opéré par la FSA. Kraken semble ainsi tout faire pour passer entre les mailles du filet réglementaire jeté par les différents régulateurs internationaux.