Opération séduction : Binance en charge du développement crypto au Nigéria
Zone franche crypto ? – Les autorités nigérianes et Binance travaillent main dans la main, pour créer un écosystème favorable au développement de la blockchain, et peut-être de l’industrie crypto, dans le pays.
Binance et le Nigéria : mille milliards de dollars dans la blockchain
Le modèle blockchain et crypto dubaïotes s’exportera-t-il en Afrique ? Le Nigéria semble vouloir s’inspirer du hub numérique de Dubaï, pour soutenir la croissance du web3 dans le pays. Les autorités nigérianes collaborent avec Binance, pour la création d’une Autorité de zone franche d’exportation (NEPZA). Elle serait « similaire à la zone franche virtuelle de Dubaï », selon le communiqué de l’organisation.
Le numérique revêt un enjeu stratégique pour ce pays le plus peuplé d’Afrique. Il veut se servir de la technologie dans ce domaine, pour diversifier les sources de revenus alimentant son économie, et pour diminuer sa dépendance contre le pétrole brut.
La NEPZA devrait alors servir de carburant pour permettre au pays de concrétiser cette ambition. Son directeur général, Adesoji Adesugba, parle chiffres : la zone franche devrait aider le Nigéria à
« tirer parti d’une économie virtuelle de près de mille milliards de dollars dans les blockchains et l’économie numérique ».
Terre d’accueil de la blockchain, mais une zone de guerre pour les cryptomonnaies
La NEPZA marque-t-elle un tournant décisif pour le web3, et notamment pour les cryptomonnaies, au Nigéria ? Les régulateurs du pays n’ont pas toujours entretenu des relations chaleureuses avec l’industrie crypto, montrant même une certaine hostilité envers les acteurs du secteur.
L’année dernière, la banque centrale nigériane avait donné l’ordre aux banques commerciales d’annuler tous les services liés aux cryptomonnaies qu’elles proposaient. Elle avait également demandé aux banques de geler les comptes de trois personnes, soupçonnées d’avoir négocié des cryptomonnaies.
La banque centrale nigériane redouble d’ailleurs d’efforts dans la promotion de sa monnaie numérique. En effet, elle espère que l’adoption croissante de l’eNaira endiguera celle des cryptomonnaies, que l’institution considère comme une menace pour l’économie et la stabilité financière du pays.
En dépit de ces mesures contre le secteur, les Nigérians restent friands de cryptomonnaies. Une étude de CoinGecko révèle que l’intérêt que la population nigériane porte au secteur. Il serait même supérieur à l’intérêt des citoyens d’autres pays pour les cryptomonnaies, depuis les prémices de l’hiver crypto au mois d’avril de cette année.
Binance contribue à l’adoption croissante des cryptomonnaies aux Émirats arabes unis, en mettant sa technologie à la disposition des acteurs qui veulent plonger dans le secteur. Quelle sera la portée de son action au Nigéria, et sur le continent africain en général ?
Revirement inattendu des autorités nigérianes. Binance sera-t-il en mesure de développer l’industrie crypto dans ce pays ? Pour vous inscrire sur l’exchange et vous faire votre propre opinion, c’est par ici (lien commercial).