La FSA va recruter 12 personnes de plus pour son service cryptoactifs

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Bien que la FSA (Financial Services Agency) japonaise ait mené une action hostile contre les cryptomonnaies anonymes (en les faisant retirer des listings des exchanges du pays), elle ne se désintéresse pas pour autant des cryptos, loin de là : le personnel s’occupant des cryptoactifs au sein de l’agence va augmenter de 12 personnes.

Le Japon figure parmi les pays les plus avancés dans l’adoption des cryptomonnaies et des technologies blockchain. Depuis quelques mois, la FSA accorde des licences spéciales aux exchanges cryptos qui se conforment aux règles établies, mettant en place les bases solides d’une régulation.

C’est Kiyotaka Sasaki, responsable stratégie de la FSA, qui a déclaré lors d’une réunion de l’agence que cette dernière cherchait à agrandir son équipe en charge des cryptoactifs, de plus d’un tiers de ses effectifs actuels. Ce sont 12 personnes qui seront recrutées en 2019, faisant passer l’équipe à plus de 40 membres au cours de l’année prochaine.

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Il faut dire qu’il y a du travail sur la planche : plus de 160 sociétés sont en attente d’examen, prêtes à acquérir une licence auprès de la FSA. Et selon un document publié à l’issue de la réunion de la FSA, sur les 16 demandes de licences qui étaient pour l’instant étudiées, 12 ont été retirées par les demandeurs (face aux exigences des règles de la FSA) et une demande a été rejetée par la FSA.

Comme le rappelle Cointelegraph, le mois dernier, l’agence de régulation japonaise avait publié les résultats de son enquête sur les crypto-exchanges du pays : les plateformes nationales ont à elles seules atteint les 792,8 milliards de yens (soit plus de 6 milliards d’euros) de possessions de cryptoactifs, correspondant à une multiplication par 6 des valeurs détenues, en un an seulement.

Certains pays prennent à bras-le-corps, et au sérieux, la croissance du marché des cryptomonnaies, pour s’adapter à l’intérêt croissant que l’univers des blockchains suscite. Espérons que cela aidera les exchanges japonais à se mettre en conformité plus rapidement et facilement avec les règles de la FSA, pour offrir aux investisseurs un marché crypto plus serein et cadré.

Sources : Cryptovest ; CoinTelegraph ; CCN ; Coindesk || Images from Shutterstock

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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